Temps Jadis N° 107 est sorti. Découvrez ici aussi le Grand Café des Boulevards |
Écrit par Jean Nizet | ||
Vendredi, 01 Octobre 2010 10:58 | ||
N’hésitez pas à découvrir « Temps Jadis » qui est en vente dans toutes les bonnes librairies ou via leur site www.tempsjadis;be pour un abonnement ou des informations.
Au sommaire du N° 107 : Dans ce numéro de Temps Jadis, vous découvrirez des anciens documents inédits : Pour commencer un article sur le livret d’ouvrier accompagné de deux photos de chez Simonis. Pour suivre dans la rue de Heusy, nous évoquons la Maison Barette bien connue ainsi qu’une ancienne librairie, se trouvant au niveau de chez feu Crosset-Franssen. Viennent ensuite quelques vues de l'ancien Verviers, dont une de la caserne des pompiers. Nous continuons avec la suite des apparitions de Chaineux avec la question : Que s’est-il passé à Chaineux. Vous découvrirez des vues de Verviers maintenant transformées, un peu d’histoire avec le château Fyon à Juslenville avec plusieurs documents inédits, et une évocation de ce qui s’appellerait aujourd’hui la sécurité sociale.
Prochain numéro : début décembre
Retour vers un ancien article prélevé dans un n° épuisé : les anciens n° et leurs prix vous ont été rappelés dans le N° 105
Extrait du n° 41 Le Grand Café des Boulevards Le café a sans doute été occupé par mes grands-parents dans les années 1920/1930. C’était le style lieu de réunion d’habitués de la belote ou du billard. La clientèle était constituée principalement de retraités, d’employés communaux, de lainers trimballant leurs roulettes de « ploquettes » !En ce temps-là, à la belle saison, il était agréable de siroter une boisson fraîche, assis à la terrasse et de regarder passer les piétons, le tram qui faisait un bruit particulier chaque fois qu’il prenait le virage, les charrettes tirées par des chevaux, quelquefois par des chiens et enfin de temps en temps…une automobile.Il y avait aussi le « tchouf-tchouf » et le sifflet du train entrant ou sortant du tunnel sous la place du Palais et envoyant un panache de fumée blanche ou noire…selon !A certaines époques, fête du quartier, Pâques ou communions il y avait quelques carrousels et baraques foraines qui faisaient la joie de tous.Sur la place Cartigny (nom du grand garage qui s’y trouvait) les enfants pouvaient jouer tout à leur aise, dans la plupart des rues aussi d’ailleurs. Peu avant la guerre, l’attraction du café c’était le lapin blanc « Mirette » que j’avais reçu pour Pâques et le chien de la maison, un cocker nommé « Jaco ». Outre sa nourriture végétarienne, Mirette mangeait des mégots, buvait de la limonade et comme Jaco faisait « le beau » pour recevoir des nic-nac qu’apportait souvent un client, ceci rendait le chien furieux et il le manifestait bruyamment. Alors Mirette, agacée, foncait sur ce compagnon jaloux qui prenait la fuite et c’était la corrida autour du billard, pour la grande joie de tous !Jeanine MASSAUX |
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Mise à jour le Vendredi, 01 Octobre 2010 17:04 |