La rue Sècheval |
Écrit par Jean Nizet | ||
Mardi, 01 Décembre 2009 15:33 | ||
Cette rue (une des plus anciennes de Verviers) connaissait dans les années d’après guerre (et avant aussi évidemment) une grande activité. Tous les rez-de-chaussée étaient « de commerce » Une pharmacie (où on pouvait voir à la vitrine des peaux de chats contre les rhumatismes, en outre le pharmacien faisait lui-même un autre remède contre les rhumatismes constitué d’une poudre « secrète » enrobée entre deux « hosties ») Une vitrine de jouets attirait toujours les enfants (le 1er magasin du « bricoleur » avant la rue du Canal où il dut « émigrer ») Un marchand de journaux, tabacs et cigares, boucherie, épicerie, et bien d’autres,. pour se terminer par une « petite » Vierge Noire (magasin général). N’oublions pas au milieu un arvo pour rejoindre le quai de la Batte
Le côté gauche de la rue était (et est toujours) principalement occupé par l’Institut Ste Claire. Continuant vers Thier-Mère-Dieu, un passage donnait accès à l’arrière de l’école et à la rue du Pont. Suivaient une mercerie, « Aux Trois Canetons » qui fournissait les élèves de l’école, principalement à l’époque, axée vers la couture, une boucherie (chez Niezette) et d’autres encore, dont deux boulangeries dont la localisation exacte n’est plus connue.
N’oublions pas que vu la quantité d’usines rue de Limbourg, et aussi le chemin vers le cimetière rue de la Cité, la rue était parcourue par nombre de piétons et de cyclistes, le tram était lui plutôt utilisé par les travailleurs en provenance d’Ensival ou de Pepinster. C’était une époque ou on marchait beaucoup.
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Mise à jour le Mardi, 01 Décembre 2009 20:11 |