Le N° 103 de Temps Jadis est sorti |
Écrit par Jean Nizet | ||
Mardi, 20 Octobre 2009 10:26 | ||
Au sommaire de ce numéro de 24 pages: Les problèmes d’approvisionnement ont amenés les verviétois à se révolter : Un épisode du ras le bol populaire en 1916 à Verviers. Les bâtiments accrochés au flanc du coteau qu’on ne les remarque pas toujours : La ferme Doyen à Mangombroux Disparition étonnante d’un andrimontois en 1944 Que lui est-il arrivé ? : Un andrimontoit disparait à 20 ans en 1944 en Allemagne. Evocation photographique d’un coin de Heusy : De Jadis à maintenant Un épisode heusytois de juin 1944 : Les cloches
Retour vers un ancien article :
A l’Allée Fleurie Faisant suite à l’article « le café du Cheval Blanc » paru dans notre N° 47, et tout en sachant qu’il faut bien s’arrêter quelque part, lors d’une énumération de commerces ou d’établissements, nous descendrons encore de quelques centaines de mètres vers Verviers.Nous évoquerons ce qui fut d’abord une laiterie, ensuite un petit restaurant tenu par M. et Mme Boxho au 440, route du Cheval Blanc.Ouvert en Juillet 1939 au milieu d’un vaste espace de verdure, agrémenté de tables avec parasol, le commerce fonctionnait surtout par beau temps.
Il faut dire qu’à l’époque cet endroit était considéré comme étant « à la campagne ». Descendant du tram de Spa à l’arrêt « Cheval Blanc » les clients étaient principalement des habitués, des promeneurs, qui après une bonne tasse de café et un morceau de tarte faite par Mme Boxho avec les fruits du verger, retournaient à pied vers la ville. Des courageux venaient par le tram de Heusy, beaucoup moins cher que le vicinal et montaient par la Bouquette. L’économie était nulle, car leur appétit stimulé par la rude montée, ils consommaient beaucoup plus. Nombreux étaient les commerçants verviétois qui terminaient les journées chaudes de l’été par une heure ou deux de repos bien mérité devant une boisson ou même une assiette froide préparée avec les légumes du jardin !
Mise en veilleuse par la guerre, l’activité familiale repris de plus belle en 1945 pour se terminer début des années cinquante, les propriétaires étant devenu trop âgés.La maison, vendue depuis lors, existe encore mais l’allée à perdu sa largeur d’origine. Maddy Nizet-Boxho (A partir du N° 50 il reste des anciens n° disponibles au prix mentionné sur la couverture majoré des frais de postes)
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Mise à jour le Dimanche, 25 Octobre 2009 08:37 |