Best Of Verviers

Bien qu’il soit assez difficile de situer précisément la date de la carte postale ancienne, nous constatons quand même de notables changements dans les bâtiments qui l’entourent. A l’origine cette place s’appelait place de la Brassine, comportait le 1er théâtre de Verviers ainsi qu’une statue disparue,(J.J. Rousseau) mais nous entrons ici dans l’Histoire que chacun pourra retrouver dans les brochures nombreuses qui sont l’œuvre de spécialistes, ne manquant heureusement pas à Verviers.

De gauche à droite : l’aubette des trams ou se retrouvaient dans une ambiance relativement bonne les élèves de St Michel, de SFX  et de l’Athénée. Vers Heusy il y avait le tram spécial de 12h10 qu’on aimait utiliser car il faisait le « tour » par la Gare, le 12h10 « normal » montait par le Palais.

Il y avait le Sarma, des banques (sans intérêt pour les écoliers que nous étions, de même que les cafés dans lesquels on ne pouvait même pas imaginer d’entrer). On arrivait du côté droit, alors là on était servi : il y en avait trois :  l’Innovation, (que l’on pouvait traverser pour arriver place du Martyr)le Priba et la Vierge Noire.

Avec le Grand Bazar (de l’étage duquel furent prises les deux vues) cela nous faisait faire un fameux « rallye » en période de St Nicolas car dans les années 1950/60 les vitrines et les présentoirs se faisaient une concurrence acharnée et on y admirait surtout les trains électriques !

Le Bazar et l’Inno devaient disposer de personnel compétent pour construire de magnifiques réseaux. La fin de la guerre n’était pas loin et ce qui faisait notre émerveillement alors pourrait ne plus avoir le même succès maintenant et c’est normal ! Les « petits trains » existent toujours dans des greniers, parfois mieux lotis dans une chambre ou dans un club ou l’âge moyen est …assez élevé et se sont souvent les petits élèves dont il est question plus haut qui les font revivre avec une sophistication qui n’était pas pensable en 1950 mais avec, entre-autre, les mêmes marques, qui ont survécus !   

On compte quand même sur la carte postale trois charrettes hippomobiles et deux à bras, mais peut-être était-ce un dimanche. Mais surtout, dans le fond ne manquons pas l’ancien kiosque qui à lui seul vaudrait une rubrique.

Par contre sur la photo actuelle (qui a quand même plus de 10 ans) il est assez amusant de voir des bâtiments apparemment inchangés (sans aucun doute leur affectation a changé) alors que d’autres ont disparu.

Pour les passionnés, de nombreux livres détaillent tous ces changements et sont encore aisément récupérables sur les brocantes, sauf les récents toujours en librairie. Le centre de la place par contre a complètement changé : disparus le kiosque et l’abri du tram et la pelouse arborée pour faire place à ce que nous connaissons tous, et qui ne manque pas de charme