Séroule, son parc, sa chapelle
Écrit par Jean Nizet   
Mercredi, 01 Avril 2009 16:16
La construction du bâtiment de Séroule aurait débuté en 17 ?? et devait être déjà bien avancé en 1790 puisque c’est cette année qu’il fût  «pillé par 2000 Verviétois et Ensivalois  venu avec deux canons » (Paul Léon) En 1795 des troupes autrichiennes s’y installèrent. Remis en état il sera occupé par les Sœurs Ursulines, mais celles-ci étant d’origine allemande, le bâtiment fut mis sous séquestre en 1919 et après de violentes polémiques, restituée aux Sœurs qui en firent une école ménagère (P.Léon).
Vers les années 1950, toujours école pour les demoiselles il servit aussi de maison de repos pour des religieuses « en fin de carrière » Les parents qui allait leur rendre visite à cette époque doivent se souvenir du parfum de cire et divers encaustiques qui y regnait, atmosphère unique que l’on ne retrouve  que dans les maisons religieuses, couvents et autres monastères. On peut aussi dire que c’était encore la splendeur du parc dans son entièreté. En effet il faut savoir qu’à l’origine, la Tourelle faisait partie de la propriété, c’est dire si elle était vaste !

C’est en 1969 que les dernières religieuses regagnèrent l’Allemagne et mirent la propriété en vente. Elle fut rachetée par la Communauté Française pour en faire un centre de formation d’animateurs socio-culturels inauguré en 1971. » Des travaux d’aménagement étaient prévus mais en attendant on fit avec les moyens du bord et déjà des stages de formation et séminaires pour moniteurs de mouvements de jeunesse eurent lieu »(le Jour  14/3/1973)

Vu la  nécessité de l’aménagement, on démolit l’aile du bâtiment parallèle à la rue de Franchimont, particulièrement vétustes, humides et insalubres, ainsi que la chapelle qui bien que pas encore centenaire était déjà dangereuse. Toujours selon « Le Jour » précité, l’aile perpendiculaire à la rue de Franchimont sera modernisée et aménagée pour être digne d’un Centre qui veut devenir permanent.

Nous sommes en 1973 et on signale même  la présence de deux hérons qui passèrent l’hiver dans le parc, avec les canards sauvages, écureuils et autres lapins.

Malheureusement pour le parc, en 1974 commencèrent les travaux de l’autoroute partant du dessus de la rue des Carrières vers Maison-Bois, ce qui réduisit sa surface.  Rappelons que le parc est accessible au public depuis 1970.

Actuellement de beaux appartements ont été aménagés et les alentours des bâtiments sont soignés,  dans le parc les promenades sont entretenues et une entrée a été construite. Il n’est pas nécessaire d’en dire plus sur l’état actuel chacun pouvant s’y rendre pour voir et profiter, malgré le bruit de fond de l’autoroute toute proche, d’un endroit qui bien que réduit, n’en est pas moins magnifique. Les beaux arbres qu’on y trouve ne se rencontrent en général que dans d’anciennes propriétés et méritent vraiment d’être admirés.

 
Mise à jour le Jeudi, 02 Avril 2009 05:58