La photo de presse du mois : Philippe Labeye, février 2011 |
Écrit par Phliippe Labeye | ||
Lundi, 28 Février 2011 21:07 | ||
C’est au son du cor de chasse et avec bonne humeur que Jean Vallée nous a accueillis chez lui dans sa paisible propriété de Thimister-Clermont. - Jean Vallée, on connaît votre amour pour la Belgique, quel est votre sentiment face à la situation tendue que traverse notre pays? En effet, j’aime mon pays et je suis resté Belge au plus profond de moi. Même à l’étranger, j’ai comme un élastique attaché à ma personne qui me relie à ma terre d’origine. En juillet dernier j’avais tenu à chanter la Brabançonne pour la fête nationale alors que le contexte politique était déjà fragilisé. Je ne vis pas assez en Belgique pour suivre l’actualité en détail mais je sais que la situation est grave. Je ne veux et ne peux pas imaginer que la Belgique puisse disparaître. Tellement de gens sont morts pour notre patrie et si peu ne vivent que pour la détruire. Et ce qui est malheureux c’est que l’on ne parle que de ces gens-là. - En jetant un œil sur le passé, quel regard portez-vous sur vos 43 années de carrière? En débutant, j’ai toujours voulu être le meilleur, comme tous les jeunes. Mais en voyant la difficulté pour y parvenir et le travail à fournir, j’ai décidé d’être artisan plutôt qu’artiste et de faire de ma vie ma carrière et de ma carrière ma vie.
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Mise à jour le Lundi, 28 Février 2011 21:13 |