Bernard Leclercq et son épouse sont arrivés à Pekin |
Écrit par Best of Verviers | ||
Mercredi, 26 Août 2009 16:07 | ||
11/08/09 Levé 6HOO Difficile ! Mal de tête ! Procès-verbal de circulation : 1,5 euro. Pas de limitation de vitesse. Dix-huit belges vivent à Oulan-Bator. Pas de virement bancaire. Bénédiction des voitures par le fils spirituel direct du Dalaï-Lama. Interdiction de circuler dans le désert sans cela. On nous annonce de beaux paysages et de magnifiques vallées.
12/08/09 Ce soir, nous dormirons dans des yourtes. La journée fut bonne. Pas trop de km. Un peu de route et un peu de piste. Et puis nous ne voulions pas spécialement faire la course. Mais il est vrai que l’on s’y prend au jeu. Natha l’a confirmé. Finalement c’est assez sympa. Mais bon, toujours freiner avant qu’il ne soit trop tard. C’est facile, il suffit de penser à nos filles. Et puis, c’est comme je dis : Nous notre raid, nous l’avons déjà gagné, rien que par le fait d’être présents. La voiture ne roule pas mal, mais pourrait donner beaucoup mieux. La température du moteur, c’est du bon 120 degrés en permanence. Pour le reste, il y a un collier (inaccessible) qui est mal serré. Du coup, le réservoir coule. Pas grave, on en a deux. C’est celui du bioéthanol qui servira pour tout le raid. Nous avons également trouvé 4 vis qui étaient desserrées. Par contre, deux gros écrous des ressorts tirants étaient desserrés. Heureusement que tout cela était renforcé car alors c’était toute la voiture qui était par terre. Et donc qui a eu le premier sa voiture sur le flanc, c’est moi. Mais bon, tout est rentré dans l’ordre. En tout cas, il faudra faire évoluer cette technique de serrage pour la prochaine sortie. La bouffe est quelconque.
13/08/09 Natha commence à apprécier. Sauf la deuxième spéciale qui était très rapide. Comme la première course, nous avons fini sixième. Hier, le 12 était une courte journée. Nous avons fait deux spéciales. Je les ai réalisées plus ou moins vite : 80km et c’est vrai que c’était un peu trop vite. Nous avons pris une bosse et quand nous sommes retombés les bras arrières ont plié. Du coup mécanique toute l’après-midi. ! Le matin c’était la visite du temple de Karakorum. Une ambiance terrible. Une atmosphère digne de Tintin. 1000 ans en arrière. On ferme les yeux, on fait le vide, et cela marche ! Terrible. Et donc après-midi mécanique. Nous avons soudé directement l’enveloppe des ressorts sur le châssis. Puis coupé les renforts des bras arrières, redressé, puis ressoudé les renforts. J’ai travaillé sous la pluie. Tout le monde avait pitié du « petit belge ». Pascal est venu me chercher pour aller dîner. Je ne voulais pas bouger. Mais bon, maintenant c’est fait. Le soir, spectacle impressionnant. Des chanteurs locaux nous ont donné des frissons. Des voix graves surmontées par des vibrations types très aiguës. Indéfinissable ! On était tous le « cul » par terre. Nous sommes au briefing. J’en profite pour écrire un peu. On nous annonce une route vers le Sud, vers le désert de Gobi 230 km. Partie très lente. Puis très cassante. Direction ouest par la route des troupes que prenait Ghen Ghiskan quand il partait conquérir l’Europe. Puis, on repart vers le Sud. Dans le cas contraire on arrive en Suisse. Direction ville Darvoiiers
14/08/09 21h00. Nous allons sonner à nos deux filles Elles nous manquent. Nous sommes arrivés dans un campement au pied du désert de Gobi. Ca nous change du grand luxe des premiers jours .Les yourtes dans lesquelles nous allons dormir sentent bien la bête. Nous allons encore manger du mouton. Hier, c’était chouette ! Ils ont tué la bête devant nous avec un respect déconcertant. Le mongol a couché le mouton par terre, fait une petite incision dans le ventre de 5cm, puis avec sa main a délicatement pincé l’aorte et le mouton est mort d’une crise cardiaque, sans souffrir ni même s’en rendre compte. Ici on tue uniquement pour manger, pas plus. Puis, ils l’ont dépecée devant nous et ils l’ont remplie avec des pierres chaudes. La bête est cuite avec la chaleur des pierres. En Mongolie on vide son assiette !. Aujourd’hui, c’est le deuxième jour durant lequel nous mangeons du mouton et on en a déjà marre. A part cela, cette journée fut super sympa. Nous avons traversé la vallée de Ghen Ghiskan avec ses paysages somptueux. On a fait plein de photos. Puis une spéciale de 60 km. C’est long. Pour l’instant après 3 spéciales, nous occupons la sixième place. C’est pas mal du tout. Mais je dois relâcher le pied si je ne veux pas faire de la mécanique tous les jours. Nous sommes trop chargés et à chaque fois que je prends une trop grosse bosse, le train arrière touche les silentblocs et les bras plient en faisant bras de levier sur les renforts de bras. Donc une spéciale de 60 km. Tranquille, mais bien tout de même. (C’est pas pareil pour tout le monde). Il est 22h00 et je vais me coucher.Il y a tempête dehors. En plein mois d’août, c’est pas normal. Les tentes s’envolent et les mats se soulèvent. Bonne nuit.
15/08/09 Aujourd’hui je ne sais pas par quoi commencer. Nous sommes rentrés dans le désert de Gobi. Il fait super sec et super poussiéreux. Nous sommes passés dans des canyons. Magnifique ! Des paysages somptueux. Le désert est immense. Rien, rien, rien, pendant des km à la ronde. Puis surgit un homme avec un petit cheval de 1,2 mètre de haut. Et il nous fait signe. Les gens sont supers accueillants. Nous sommes arrivés trop tard. Nous avons loupé la fête du village. En compensation, les autochtones nous ont offert un petit spectacle avec des enfants de 3 à 10 ans. Nous avons craqué tous les deux. Nous sommes sortis quelques minutes. Elles nous manquent. C’est vrai. Je comprends pourquoi tout le monde ne fait pas ceci. Il faut d’abord beaucoup de courage. C’est dur ! Mais on se serre très fort, puis on repart. La voie lactée est magnifique. J’ai déjà fait pas mal de feux de camps à la belle étoile, mais ici quel spectacle. Je n’ai jamais vu ça. Aujourd’hui, Franck est encore tombé en panne juste avant une spéciale. Il nous raconte : « Nous étions restés avec Jean-Pierre Boudevain et Hugues. En fait, la traverse arrière est tombée. Les quatre vis ont disparu. Du coup c’est la caisse qui tient la voiture plutôt que le châssis. Pas bien ! » Nous avons commencé à démonter. Puis des chasseurs Mongols sont arrivés avec le fruit de leur travail. Ils nous ont regardés un bon moment puis nous ont proposé un jeu. Ils ont déposé une bouteille vide à 50 mètres, nous ont donné leur fusil et on a tiré. C’était génial. Puis ils nous ont offert une griffe d’aigle en porte-clef parce qu’on avait touché la bouteille du premier coup. Alors, je lui ai donné mon porte-clef avec une 2CV. Il était tout fou. Il m’a embrassé sur le front et m’a salué 15 fois. Un moment mémorable. En ce qui nous concerne, durant la spéciale d’aujourd’hui, j’ai dit très diplomatiquement et sereinement à Natha : « Ne crie pas, mais je n’ai plus de frein ».En pleine course, j’ai perdu une pédale. En pleine spéciale, ce n’était pas génial. Finalement, ce ne sera pas bien grave. Une petite vis de m6 par 25mm et c’est reparti.
C’est l’heure du briefing. Nous sommes au pied des dunes. Ca y est. Maintenant, il faut les traverser. Il va falloir pousser ! C’est dimanche aujourd’hui. Pas d’anniversaire. On annonce 110 km. C’est la journée de tous les dangers. D’abord nous partirons tard à 11H00. On nous offre un mini LADAN Profitons des dernières yourtes. Jean-Pierre donne notre n° de satellite. Journée de danger. Départ tardif et en plus nous allons monter à 2100 mètres. Ensablés. C’est un désert caillouteux. Les caravanes de la route du thé transitaient par ici. Désert très sec. "La tôle de dune" (petites vagues de sable dans le désert) va jusqu’en Chine. Même en 4 fois 4 c'est impossible. Du coup on refait une boucle pour repartir dans l’autre sens. Aujourd’hui journée galère. Alors pour l’essence, on en trouve à 113km. Mais la pompe sera fermée. Faire gaffe, il va falloir économiser.
18/08/09 Nous sommes au milieu du désert. Nous faisons du camping. Hier était une journée presque simple. Mais avant-hier, nous avons à nouveau plié notre bras arrière. Il fallait donc le redresser. En fait nous avons traversé à nouveau des dunes. On a dégonflé les pneus à 0,5 bars de pression, puis on est passé à fond. On n’avait pas le choix. On a fini quatrième de la spéciale. Pas mal quand on sait que il y a 15 voitures qui visent la première place. Mais bon, on a plié le bras arrière. De toute façon, on est trop lourd que pour s’arrêter. Donc c’était à fond et puis c’est tout. Moi j’ai adoré. Natha un peu moins (A fond dans les dunes de sable, c’est du 5 km à l’heure maximum..). Donc, sur le bivouac, on a attendu le 4 fois 4 qui avait la fameuse roue pour redresser notre bras arrière. Il est arrivé à 11h00 du matin. Mais il n’avait pas le bras de levier adéquat. On a donc encore attendu. Jusqu’à ce qu’on se soit mis à 4 personnes pour mettre toutes les idées ensemble pour faire un bras de levier. Une sangle et quelques morceaux de ferraille et hop c’est reparti. C’est ça du raid. Trois morceaux de ficelle et deux agrafes, et on repart. Génial ! Mais il était 13h30. Nous sommes partis avec Franck qui a encore cassé sa traverse arrière. La voiture est presque par terre. On l’a ressoudée pour la deuxième fois. Durant la journée, on a eu "de la tôle ondulée" pendant 150 km. C’est infernal. Ca casse tout. Un potin d’enfer dans la voiture. A chaque bosse, on se crispe, en se disant ‘’Pourvu que cela tienne, pourvu que cela tienne. Cette tôle ne finira jamais ! Elles sont terribles ces voitures. Elles résistent à toutes épreuves. Elles sont d’une résistance incroyable. J’adore. Franck a eu le roulement avant cassé et la crémaillère de direction pliée. Il faut la changer.
Le soir, j’étais furieux ? J’ai appris qu’ils ont livré les médicaments au dispensaire.. Nous, on est arrivé trop tard car on est resté avec notre copain qui avait plein de problèmes .Du coup, la malle de médicaments est toujours dans la voiture. Je râle à fond. On va essayer de trouver un autre dispensaire sur la route. Je suis entrain d’écrire avec le pc dans la voiture. Ils sont en train de réparer la crémaillère. Je les regarde et les entend rager, les pièces de rechanges sont pourries. Il n’a pas de chance le Franck. Voila pour aujourd’hui. On bouffe de la poussière que c’est pas croyable. La voiture n’est pas étanche à l’eau. Ce n’est pas grave. Mais en roulant, la poussière rentre dans la voiture et fait un nuage à tel point qu’on ne sait plus conduire. On ouvre les fenêtres mais s’est pour se choper une otite avec tous ces courants d’air. Une autre anecdote. Boubou s’est fait sortir du sable par un 4 fois 4. Mais la corde a cédé et est venue frapper sur le pare brise. Il a éclaté. Boubou a eu la trouille de sa vie. Dans cette même spéciale, Pascal a crevé 2 fois. Il n’était pas content, le copain. A la minute où j’écris, notre organisatrice mongole s’approche de la voiture de Franck qui n’arrête pas d’avoir des problèmes. Elle a un bol de lait dans la main et elle bénit la voiture. Elle fait des prières. C’est très émouvant. Ils ont une force ces gens ! Ils nous donnent une fameuse leçon. On est loin, très loin. Voila, c’est la troisième fois qu’ils démontent la crémaillère. Il y a sept personnes qui y travaillent, les meilleurs du monde de la 2CV raid. Je ne peux que regarder et immortaliser ce que je vois.
18/08/09 Il est 23h00, la journée se termine. Elle s’est bien passée. Je me suis assuré que Franck était près à repartir, mais je suis parti sans lui. Nous avons plutôt suivi Pascal, qui en fait est beaucoup plus léger que nous et donc nous a distancé très vite. Nous avons donc roulé toute la journée tout seul. En fait non, nous étions deux. Natha et moi. C’est bon de se retrouver à découvrir ce monde imaginé. Des étendues immenses à perte de vue, 360 degrés avec rien à l’horizon. Que des plaines avec des touffes d’herbes de 10 cm de haut. On suit les pistes. Mais de temps en temps, on se perd. Alors on reprend le cap, et c’est comme en navigation, on rattrape en roulant à travers tout. Tout est plat. C’est génial. Tout est sec et donc on n’abîme rien. On retrouve la piste et c’est reparti. On roule très tranquille pour ne plus casser la voiture. On est beaucoup trop lourd. On a pris un vêtement de rechange par jour, c’est beaucoup trop. De toute façon, après trois minutes on est tout aussi sale que le sol. C’est poussiéreux à mourir. A la spéciale on s’est fait dépasser par quatre voitures. Nous on se promène ! Dieu que la vie est belle. A la tombée de la nuit, nous arrivons à la montagne. Puis, il commence à pleuvoir très fort. Les essuie-glace chauffent La poussière reste colmatée sur le pare-brise. On voit rien. Natha se perd dans le chemin. Ce n’est pas clair du tout. Le Gps perd la tête. Les piles sont vides et il indique des directions complètement différentes. Natha craque. Elle a peur ! On est perdu. On ne voit rien. On ne sait pas où on se trouve. Paumé ! Toutes les pistes se transforment en ruisseaux. On avance péniblement. Il tombe des grêlons. Grand moment de solitude. Heureusement nous avons de bons pneus et un bon moteur. Mais il commence à prendre l’eau Il a des raté. Je m’arrête pour le faire tourner à haut régime. Il n’y a plus que un seul piston qui fonctionne. (Sur 2 cela fait la moitié.). On ne se parle plus. Deux longues minutes plus tard le moteur retrouve ses forces. Nous prenons une piste qui nous semble la bonne. Nous montons comme dans la montagne. Puis un 4 fois4 nous rejoint et nous fait signe de nous mettre sur le côté. On s’arrête à nouveau. Il n’est pas de l’assistance. Il est mongol. Il nous dit qu’on ne peut pas passer. Je lui dit qu’on est obligé d’aller dans cette direction. (Tiens voilà que je me mets à parler mongol). Il insiste. Il est habillé avec un costume de l’armée. Grosse ceinture et un bel écusson sur la blouse. On ne bouge pas notre position. Il nous dit que le chemin est impraticable. On lui répète que l’on n’a pas le choix. Il nous montre sa carabine. …On ne bouge pas. Puis on lui dit que l’on rejoint un campement (Ger=camp) Finalement il nous dit de le suivre. C’est ce que l’on fait. Le chemin est très escarpé. Cela devient du trial. Nous on sait que l’on a déjà fait pire à l’entraînement en Belgique. Finalement on passe. Le chassis grate contre le sol. Un quart d’heure plus tard, on arrive au camp. Nadine nous racontera plus tard que en arrivant, son pilote, Gérard, avait tellement froid qu’il était en hypothermie. Ils ont sorti les couvertures de survie. Il lui a fallu 2h00 pour se réchauffer. Il pleut toujours à seau. Nous devions monter les tentes mais l’organisation nous à mené dans un campement pour être au sec. Ce n’est pas vraiment le grand luxe ici. Les sanitaires sont sales, les yourtes percent et il y a trois douches pour tout le camp. Il y a seize yourtes pour tout le monde. On dormira donc par terre pour la plupart. L’eau chaude est chauffée dans une cuve par un feu de bois. Mais il pleut fort et le feu ne brûle pas bien. Nous ne nous sommes plus lavés depuis trois jours. Cela fait bizarre depuis l’Europe, mais ici, après dix minutes on est couvert de poussière de la tête aux pieds. Mais bon cela ferait tout de même du bien. Je me décide courageusement. . J’y vais. Hugues m’accompagne dans cet effort. Il fait dégueulasse par terre. Un simple petit rideau. Et me voila à un moment tant attendu. Je tourne le robinet, l’eau arrive mais pas par le pommeau. Elle est à peine tiède. Nous sommes obligés de nous mettre sous le robinet. Pas facile. A ce moment, il nous arrive quelques problèmes. Le rideau de douche d’Hugues tombe par terre, il n’y a plus d’eau chaude ni d’eau froide et il fait glacial, ce qui ne met pas nos valeurs dans leurs meilleures conditions. La tête couverte de shampoing et à quatre pattes sous le robinet, vous imagez la scène. Cela donne un fou rire général dans les douches. J’en rigole encore en l’écrivant. Il faudra attendre le lendemain matin pour avoir de l’eau tiède. Le type doit monter du charbon en haut d’une tour. Sur celle-ci, il y a une grosse citerne. Sous la citerne, il fait un feu. Il faut trois quarts d’heure pour que l’eau soit tiède.
19/08/09 Il est 10hoo. Nous ne sommes toujours pas repartis .Il y a beaucoup de mécanique à faire : châssis plié, bras de suspension cassé, caisse arrachée. Même le 4x 4 de l’assistance à les suspensions cassées. Cette journée commence bien. Attention, on ne peu plus casser de bras de suspension car il n’y en a plus et des pneus non plus d’ailleurs. L’autre jour, d’autres ont crevé 5 fois en une journée. Marre, Mare, marre évidement.
20/08/09 Voilà, notre mission est accomplie. Nous, pour nos 10 ans de mariage, nous avons décidé de faire un petit pique-nique au milieu du désert de Gobi. Et bien voila, c’est fait. Sympa même, pas un chat à l’horizon, pas un bloc de béton, pas un bruit. Le dépaysement total. Très bien on a bien fêté cela. Le plus dur, ce sera de faire mieux pour la prochaine fois. Mais bon, on a encore plein d’idées en tête. Hier était une longue journée. Mais aujourd’hui et demain sera encore plus long. C’est notre dernière journée complète en Mongolie. Nous devons tous absolument passer la frontière en une seule fois.Cela ne va pas être simple. Nous avons encore bouffé pas mal de poussière, mais les pistes étaient un peu moins cassantes. Nous sommes dans un chouette campement. C’est Jean-Pierre Lenfant qui l’a repéré par Google earth. C’est pas mal du tout, on se croirait en Tunisie. Le pins, le camion, est arrivé encore à 1h30 du matin. Ils ont dû ressouder un châssis sur la route, remplacer une traverse arrière et ressouder un bras. Ils sont braves ses gars là. Ils font des longues journées. Ce matin, c’est re-mécanique : châssis cassé, plaque d’amortisseur avant, support de traverse. Moi aussi d’ailleurs, j’ai cassé un triangle ( flaske) d’amortisseur avant. Trois minutes de réparation et c’est reparti. La spéciale d’hier, fut tranquille. On ne voulait pas casser. On a encore traversé des paysages magnifiques Nous avons fait la spéciale très tranquillement. Mais par la suite, nous nous sommes un peu égarés dans des marécages. Les Suisses se sont arrêtés et la Méhari également. Ils nous ont poussé et on est reparti. Cependant, la Méharri est restée bloquée à son tour. Impossible de la sortir. Jean-Pierre Lenfant s’arrête avec son 4 x4 mais il s’embourbe aussi. Ca, c’est déjà moins marrant . Finalement, il a fallu trois 2CV pour tirer le 4fois 4.
21/08/09 Journée de liaison pour arriver à la douane. Nous avancions tranquillement sur les pistes. Pas de tôle ondulée pour une fois. Natha se reposait et c’était toujours tout droit. A un moment, un bruit énorme nous fait sursauter, comme si on avait touché un très gros caillou. Puis « Bardaf », la voiture tombe par terre.Ca fout une trouille terrible. J’avais l’impression que j’avais perdu toute ma traverse arrière. Plus de roues. Je m’arrête, descends, et récolte les morceaux. Finalement, c’est un tirant de suspension qui a cédé. Heureusement, les tirants d’origine ont été remplacés par des tiges filtées. On met la voiture sur le flanc, et en 10 minutes, c’est réparé. Génial, cette 2CV !
21/08/2009 Nous venons de passer la frontière Chinoise. Quelle aventure encore. Tout va bien, mais nous sommes tous les trois bien cassés (Nath, la deuche et moi.) Désolé de ne pas avoir su donner plus de nouvelles plus tôt. Mais nous étions loin, très loin.
26/08/09 Il est 2h30 du matin. Nous sommes à Pékin. En Chine. Il y a longtemps que nous n’avions pas accès à internet. Désolé. La Chine est surprenante. La voiture est remisée. Bravo championne. Il était temps de s’arrêter. Nous avons cassé un amortisseur et la flasque qui le tenait. Rouler sans amortisseur, c’est pas facile. Je suis fatigué. A bientôt.
Amitiés à tous. A Bientôt. Ben et Nath |
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Mise à jour le Mercredi, 26 Août 2009 17:01 |