Vincent Marchal à vélo (suite) : 10 janvier 2011, Chilecito - La Quiaca
Écrit par Webmaster   
Lundi, 10 Janvier 2011 21:52
Depuis Chilecito, nous avons continué notre chemin, toujours vers le nord, en direction de la Bolivie.  La distance parcourue à vélo chaque jour varie en fonction des coins touristiques et des endroits à visiter.
 
Notre périple nous a tout d abord emmené à Cafayate, jolie ville située au milieu d’une vallée bordée de vignes.  Nous y avons pris un jour de repos pour y faire, entre autre, une randonnée dans un endroit connu pour ses chutes d eau.

Nous avons ensuite suivi la Cuebrada de Cafayate, vallée dans laquelle nous avons admiré des particularités géologiques assez étonnantes, pour arriver à Salta afin d’y passer le réveillon de Noël.
Nous y sommes restés 4 jours. Quatre jours de repos bien mérité, quatre jours qui peuvent se résumer en 4 mots (Soleil, BBQ, Bière et Piscine). Notre réveillon de Noël, nous l’avons passé en compagnie d’autres touristes dans un hôtel de Salta et profiterons pour les 12 coups de minuit du champagne dans la piscine.


De Salta, nous avons sillonné une première vallée jusqu’à Jujuy puis une autre appelée Humauaca. Ce trajet nous a permis non seulement d’admirer les derniers paysages extraordinaires que nous offrait l’Argentine mais aussi d’atteindre La Quiaca, ville frontière avec la Bolivie, afin d’y passer le réveillon en compagnie d’une quinzaine d’autres personnes dans un hôtel « hi » de la ville.

Qui aurait pu imaginer, il y a 12 mois, que je terminerais 2010 en Argentine et commencerais 2011 en Bolivie, loin de ma famille et de mes amis.

 
 
Depuis Buenos Aires partout où nous passons, la vie des gens, les us et coutumes sont parfois bien différents des nôtres.
Je terminerais donc ce petit article en vous en relatant quelques exemples de situations que nous avons rencontrés durant ces premiers mois.

Je ne vous apprendrai rien en vous signalant qu’en général dans les pays du sud les gens soupent plus tard que chez nous.  Mais vous admettrez certainement que souper à minuit et demie c’est à la fois « crever » de faim et dormir dans son assiette.

Pour le réveillon du nouvel an, nous n’avons donc pas été étonné de finir l’entrée lors des 12 coups de minuit.  Et si, durant le week-end, vous projetez une sortie, n’espérez pas rentrer en « boite » avant 1h30 car c’est l’heure d’ouverture.
 
En Argentine nous avons aussi été confronté à plusieurs reprises à des problèmes d’argent et de change.


Par exemple, il n’est pas étonnant de voir de temps en temps des files de plus de 300 mètres aux distributeurs automatiques.  Ainsi, il nous est arrivé d’attendre une heure et demi avant de pouvoir retirer de l’argent d’un BC.  De plus, une fois l’argent dans notre poche, nous n’avons pas pu acheter ce que l’on désirait dans les 3 premiers magasins que nous rencontrions car le caissier n’avait pas de change sur 100 pesos (20euros)!!!  
Il n’est pas rare non plus, à cause du manque de monnaie, de recevoir un chocolat, une chique ou une aspirine en guise de change.  Or, un jour, l’achat d’un ticket de bus ne se faisait que par un appareil automatique  qui malheureusement n’acceptait pas les aspirines ou les chiques comme monnaie J. Nous avions donc été obligé de nous rabattre sur les taxis.


Heureusement, ceux-ci ne coûtaient pas trop chers mais, malheureusement, les taximen n’acceptaient pas non plus les chiques, aspirines ou chocolat en guise de payement de leur course. Les aspirines serviront bien un jour !



Enfin, ne demandez jamais combien de kilomètres il vous restent jusqu’à votre prochaine étape ou dans quel état est le chemin que vous souhaitez emprunter car d’un informateur à l’autre la réponse varie et est de toute façon approximative.



Exemples vécus :


-        Pardon monsieur la ville de Tupiza, c’est loin??
-        Oh plus ou moins!!!!
-        Savez vous combien de kilomètres il y a jusqu’à Tupiza???
-        Oh une dizaine.  (En fait il y en a 18!!!!)
-        Le chemin pour aller jusqu’à Tupiza, est-il plat???
-        Oh oui, ça monte un peu mais pas grand chose. (En réalité le chemin monte et descend tout le temps)
 


Me voici maintenant en Bolivie et déjà tellement d’anecdotes à raconter, mais ce sera pour un prochain article car je dois préparer la traversée du Salar d’Uyuni.

 

Vincent Marchou Jag Vince
 
 

Mise à jour le Lundi, 10 Janvier 2011 22:08