Elections fédérales 2010 : Catherine Lejeune pour le MR |
Écrit par Best of Verviers | ||||
Vendredi, 28 Mai 2010 20:53 | ||||
« Les francophones sont lancés dans un pitoyable sauve-qui-peut Les partis francophones cherchent à gagner le leadership au sud du pays. Et s'échangent d'acides et violents propos. …Enfermés dans un cénacle étroit de plus en plus isolé des citoyens, nos élus perdent de vue notre réalité. Les électeurs ne demandent pas de miracle, mais bien des programmes clairs qui corrigent les dérapages du passé et donnent envie de repartir. Un souffle nouveau. Chômage, retraites, faillites, crise, sécurité sociale, les craintes sont nombreuses. Et les attentes de solutions, tangibles. » se demande Christine Laurent, Rédactrice en chef du Vif dans son éditorial de ce 6 mai 2010 Chômage, retraites, faillites, crise, sécurité sociale,…quelles sont vos trois priorités à ce niveau ? Il est clair que l’on n’échappera pas au débat communautaire et à une réforme de l’Etat, mais ce qu’il faut bien comprendre, c’est qu’à travers cela, ce sont des matières comme l’emploi et la sécurité sociale qui sont aussi mises sur la table, et pour lesquelles il faudra préserver une solidarité entre les citoyens de notre pays.
Il est important aussi de valoriser l’apport des jeunes travailleurs, il faut d’avantage d’emplois pour les jeunes, mais surtout de meilleurs emplois avec de meilleures conditions salariales. Sans oublier l’amélioration du statut social des indépendants, pour lequel il faut encore rattraper l’écart qui existe toujours avec les salariés. Un travailleur = un travailleur ! Garantir à chacun une pension décente Il faut continuer (nous avons déjà réalisé le décumul des pensions pour baisser les impôts et le rattrapage des pensions minimales des indépendants) à améliorer la vie de tous les retraités, en augmentant les pensions les plus anciennes et les plus basses, et mieux tenir compte du travail effectué au cours de la carrière dans le calcul de la pension. De plus, il est important de supprimer les limites qui empêchent celles et ceux qui le souhaitent de travailler au-delà de l’âge de la retraite. A côté de tout cela, il est évident que suite à la crise financière que nous avons subie, il faut modifier les modes de fonctionnement des institutions financières. De plus, afin d’éviter toute faillite de l’état qui pourrait porter préjudice à la couverture sociale (Grèce), il faut continuer à assainir durablement les finances publiques en assurant la pérennité de notre système de sécurité sociale, tout en soutenant la croissance. Question 2. La N-VA, se profilent comme la seule certitude de sortie des urnes flamandes. Depuis 2007, le MR a toujours adopté une position de fermeté par rapport aux revendications qui menacent l’avenir du pays. Il est en effet capital de faire en sorte que l’on respecte la dignité des francophones dans les débats institutionnels. L’objectif pour les francophones autour de la table sera d’accepter de négocier en créant des conditions de négociation sans tabous, avec une volonté d’aboutir à des solutions qui apportent plus de droits, plus de prospérité pour chacun. Comme je l’ai dit plus haut, dernière le débat institutionnel, c’est l’avenir et les droits du citoyens qui sont sur la table, et c’est l’égalité de traitement, la solidarité qui doivent primer dans le débat institutionnel. Il ne peut pas y avoir de différence entre les citoyens, qu’ils soient francophones, germanophones, flamands ou bruxellois. Et il est clair que cet objectif doit aussi être celui des flamands pour avoir de bonnes conditions de négociation.
La réforme de l’Etat ne doit pas remettre tout cela en cause, mais il faut l’aborder dans une optique de modernisation des structures de l’état, de ses institutions, dans un objectif d’efficacité et de plus de cohérence dans la répartition des compétences. Concrètement, avant de demander un transfert de compétences ou de moyens, la question qui doit être posée est celle de savoir si une régionalisation ou une refédéralisation apporteraient plus de droits, plus de possibilités aux citoyens, plus d’efficacité aux politiques menées. De plus, réfléchir l’évolution de l’Etat belge impose également de penser à l’avenir institutionnel des francophones, ce qui impose, plus que jamais, aux francophones de mettre en œuvre un projet commun fondé sur la densité des liens économiques, sociaux et culturels qui les unissent, au sein d’une fédération Wallonie-Bruxelles.
Les premiers mots qui me viennent à l’esprit en lisant « courage, créativité, imagination », c’est la valorisation du travail, la valorisation de l’esprit d’initiative, le courage de mettre en place des meilleures conditions pour créer de l’emploi et pour l’accessibilité à l’emploi, en simplifiant les démarches administratives des demandeurs d’emploi et des créateurs d’emploi (indépendants, PME, entreprises), en améliorant la formation des demandeurs d’emploi qui doit être ciblée sur la remise à l’emploi, en diminuant les charges sur le travail pour stimuler la création d’emploi,… Avoir le courage de pousser les citoyens vers l’intégration et l’émancipation, tout en garantissant une véritable solidarité avec ceux qui ne sont pas capables de revenir sur le chemin du travail, avec ceux qui décrochent, avec ceux qui sont malades,… et non de choisir la facilité en enfermant les citoyens dans une dépendance, dans un assistanat pur et simple. Merci Catherine Lejeune |
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Mise à jour le Vendredi, 04 Juin 2010 05:13 |