 | La seconde journée de ces Francos 2012 aura vu un public de plus en plus nombreux affluer vers Spa et ses différentes scènes. La météo fut une nouvelle au sec et mis à part quelques petites gouttes à un moment de la journée, chacun a pu savourer pleinement les concerts programmés. Des découvertes, des rencontres, des coups de coeur. Dans les pas de notre équipe, nous vous invitons à vivre une nouvelle cette journée du jeudi 19 juillet. Bonnes découvertes sur Best of !
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Makysard, scène Ice Watch 13h00 Cédric Gervy, scène Proximus, 14h00
| Arrivé juste à temps, je découvre une foule déjà compacte qui connaît visiblement l’artiste. Normal, c’est un habitué des Francos. Seul en scène avec sa guitare, ses masques et chapeaux, il nous fait chanter, rire et participer.
Alors oui, on l’a déjà vu, mais son énergie et sa bonne humeur sont toujours communicatives.
J’irai certainement le revoir lors d’une de ses prestations dans les « bars en folie » N’hésitez-pas ! Photo de Jacques Clérin sur notre rubrique Best of Music |
Claire Spineux, Dôme Fortis 14h Seesayle : Scène carrefour des talents 15h.
Artiste complète auteur/compositeur interprète, guitariste, violoniste et pianiste, Seesayle ouvre l’après-midi devant un public encore clairsemé pour proposé ses chansons pop alternative dans un style cabaret et introverti s’adressant à un public averti. Malibu Stacy, Scène Proximus, 15h00 (deux chroniques)
- Après Cédric Gervy, c’est au tour de Maibu Stacy. Cela fait presque 10 ans maintenant que ce groupe existe et continue à monter. Leur style est difficile à définir exactement. Rock, Pop-Rock, Pop ? En tout cas, cela plaît dans le parc ! Surtout aux jeunes ? Pas certain ! Tout le monde semble y trouver son compte !
- C'est un nouvelle fois avec une énergie débordante de vitalité que nous retrouvons Malibu Stacy sur la grande scène du Village Francofous. Les Visétois volent littéralement au fur et à mesure de leur prestation. Un ensemble bien équilibré qui recueille auprès du public un retour chaleureux. Leur troisième album "We are not from" marque la transition vers des ambiances du punk-pop qu'ils proposaient avant, ils nous semblent qu'ils ouvrent encore plus grand les portes de leurs horizons. Gaëtan Streel, Dôme Fortis 15h15 Moment de bonheur sous le Dôme cet près-midi avec Gaëtan Streel et son band. On s'envole parfois comme sur ces douces sonorités de guitare où Gaêtan Strel pose sa voix ce qui illumine l'ensemble. Le tout qui se déverse comme du miel dans les oreilles. Son premier CD qu'il a défendu à Spa a ravi les personnes que nous avons rencontrées hier après le concert. Carmen Maria Vega, Scène Ice Watch, 16h00
Quelle belle découverte ! Chanteuse, guitares, batterie et une contre basse enchaînent les chansons dans tous les styles : Country, gospel, rock’n roll, une chanson à la Pink Martini, un délire où tout le monde chante « miaouwwwww »… Puis Rock pur jus avec des riffs qui évoquent « M ».
On adore. La preuve, les gens applaudissent, clapent des mains pour le tempo, chantent, crient, dansent … Sans qu’on leur demande !
Et c’est toujours bon signe quand cela se produit spontanément sans que l’artiste doive quémander des applaudissements ou la participation du public : « On va faire chanter les filles, puis maintenant les garçons… » Ça fait scout !
Mais rien de tout ça ici : ce groupe et surtout la chanteuse, c’est une véritable boule d’énergie positive. On la reçoit de plein fouet et c’est tellement agréable. Je fonce acheter le cd ! Photo de Jacques Clérin sur notre rubrique Best of Music | 
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Du haut des airs salon bleu 16h.
Cette formule cabaret propose 4 artistes venus défendre le patrimoine culturel de leur pays, Lia (Suisse), Marc Van Weymeersh (France), Vicky Sepulveda (Belgique, chanteuse de Xamanek) et Claudia Parisien(Canada)
Les auditeurs sont appelés à voter en fin de concert chaque jour pour plébisciter son artiste favori, chaque artiste proposant un choix de 4 titres allant de Maurane à Marc Morgan en passant par Jacques Duval ou le groupe Liégeois Atomique de luxe. Un public enthousiste au charme et à l’initiative de ce challenge ou l’échange avec le public est sympathique. Je vous conseille de vous y rendre si vous aimez les belles voix et l’atmosphère intimiste du salon bleu. Benoît Doremus Dôme Fortis 16h45
Balimurphy, scne Ice Watch 17h45 Kiss and drive scène Pierre Rapsat 18h.
Un set coloré dynamique et un temps soit peu déluré nous est proposé par la chanteuse Elisabetta Spada avec son brin de folie nécessaire pour attirer l’oreille et le regard , le tout servi sur des chansons pop et soft rythmée de belles sensations. Photo Alex Caro
La Grande Sophie, scène Proximus à 18h45 Avec la Grande Sophie, le public s'attend à un moment d'intensité et de passion. Le public remplit désormais le parterre du village loin jusque sur les côtés de la scène. Il faut se faufiler sous les arbres de gauche ou de droite pour pouvoir approcher un peu. Plusieurs rangées de festivaliers se trouvent sous les arcades et une poignée d'épicuriens, sont assis devant l'écran du parc pour profiter du spectacle, chacun tend l'oreille mais cherche surtout à apercevoir la belle. Plus que ça, très bien encadrée par ses musiciens qui se démènent, La Grande Sophie nous offre sur son joli timbre de voix des mélodies qui accrochent, interpellent, emportent. Son dernier album " La place du fantôme" qu'elle offre au public ce soir, prend une nouvelle dimension. Le ton est aux émotions, aux rires, aux larmes (vous me faites perdre des litres de larmes) mais surtout à la joie, la sensibilité. Tout en émotions, avec une certaine fragilité peut-être, La Grande Sophie s'offre à ses fans en prenant même un bain de foule tout en fin de concert, juste derrière les barrières où les photographes se trouvaient en début de show. Sans oublier un rappel ! Autour de nous les avis était élogieux, ça ne nous étonne pas. | |
Hugh Laurie scène Pierre Rapsat 19h15. (deux chroniques)
- Le célèbre ‘docteur House’ du petit écran est fortement attendu car ultra médiatisé, il a pu enfin réaliser son rêve d’enregistrer un album ‘Let them talk’ consacré au blues de la nouvelle Orléans style qu’il adore depuis toujours. Il est clair que l’aura de ce personnage télé a attiré la grosse foule ici et si l’on avait prit un autre interprète à sa place avec le même talent mais non médiatisé, il n’y aurait eu quasiment personne comme c’est le cas dans la majorité de ce type de concerts pas du tout commerciaux à la base. 
| Alors je dis merci à Hugh Laurie de faire sortir de l’ombre cette musique formidable et du coup de la faire apprécier à un maximum de monde et beaucoup de jeunes qui ont pris le train en marche et connaissent peu de choses de l’histoire musicale étant matraqués de rap, hip hop et autres niaiseries proposées par la bande FM et les radios destinées au jeune public.
De très vieux standards des années 1920-1930 sont au programme tels son single’You don’t know my mind’, ‘Jericho’, ‘Summertime’, ‘Unchained my heart’,do you know my name’ qui n’est pas sans rappeler dans le son de la voix un certain Louis Armstrong.
Le décor cosy nouvelle Orléans années 20 apporte encore un plus dans ce spectacle qui est parfaitement calibré pour cette scène et où le son est très bien équilibré ce qui ajoute encore du plaisir à nos pavillons auditifs ravis de percevoir de si beaux sons émanant du piano de Hugh (magnifiquement maitrisé d’ailleurs) et de tout son orchestre comprenant des musiciens dotés du flegme et de la classe britannique pourvus d’un talent immense.
La chanteuse Jill mc Lain ajoute encore au brio et à la soul attitude lors de ses interventions qui embrase la foule réceptive à la chaleur de sa voix, un show classe 5 étoiles à la hauteur de l’attente. |
Photo de Jacques Clérin sur notre rubrique Best of Music
Seconde chronique
- Certains pensent que si Hugh Laurie n’avait pas eu un succès mondial en tant qu’acteur dans une série célèbre, sa musique et son CD n’auraient pas eu autant d’attention.
En attendant, on peut être ravi de ce choix dans la programmation. D’abord parce que c’est rare de pouvoir entendre ce genre de musique sur la grande scène des Francos.! Ensuite parce que c’était vraiment un bon concert!!!
Il y a sur scène des tas de lampes avec des abat-jours et des tapis, qui nous plongent dans une ambiance très cosy, un peu vintage.
Hugh Laurie entre en scène, sans boiter, veste en tweed, cravate, la classe. Tout comme son équipe au charme un peu rétro!
Et cela colle parfaitement au répertoire composé de vieux blues, de vieux jazz. On se croirait revenu à New-Orleans au temps de la prohibition. Hugh Laurie siffle même quelques verres entre les morceaux.
On est parfois septiques devant certaines personnes qui sont à la fois : acteurs, chanteurs, metteurs en scène, écrivains, journalistes, peintres… Ils ne peuvent se passer du feu des projecteurs et deviennent des artistes « couteaux suisse ».
La performance de ce soir était authentique : les musiciens sont impressionnants et Hugh Laurie chante, joue de la guitare et du piano avec un égal talent. Il nous fait partager son amour sincère de cette musique. Et s’il n’est pas la plus grande voix blues de tous les temps, son feeling et son charisme compensent largement ! Le public est ravi ! 
La seule photo pour laquelle Hugh Laurie a accepté de poser à Spa...
Grand merci à Stone-design.be (Loreta et Jean-Marie pour cette photo)
Eiffel, 20h15 scène Ice Watch Thomas Dutronc scène Pierre Rapsat 21h
Beaucoup de gens ont quitté la place après le concert d’Hugh Laurie mais c’est une place pleine au ¾ qui accueille alors Thomas Dutronc et son groupe.
Un univers touchant à la fois le jazz manouche, la variété et une réelle performance scénique de la part de tous les musiciens de Thomas, voici le programme concocté par l’artiste venu présenter son second album »silence on tourne, on tourne en rond ».
‘on ne sait plus s’ennuyer’,’j’aime plus Paris’, ‘comme un manouche sans guitare’, ‘sac à dos’, ‘à l’amour, à la vie’, superbe et agrémenté d’un long passage instrumental, le violoniste est un maitre et on devine sous sa virtuosité les années de pratique à cet instrument difficile. Nolwenn Leroy scène Pierre Rapsat 23h
NOLW’AIME’ Spa , Nolw’aime’ son public, c’est un fait évident, un pur bonheur pour elle d’être ici pour présenter son 5ème album ‘Bretonne’ véritable carton en France (disque de diamant, 1 million d’exemplaire écoulé) en Belgique (platine) , Allemagne et aussi aux USA où sa voix aurait selon le scientifique F.Carrick expert en musicothérapie des effets bénéfiques sur les lésions cérébrales (influence corporel et sensoriel) notamment avec le titre 14 février ceci émanant d’un rapport et d’une étude du phénomène !
Le public est chaud pour recevoir des chansons bretonnes, celtiques servies par cette charmante diva ambassadrice et réelle tête d’affiche de cette 2ème journée.
‘Wiskey in the jar’, Nolwenn s’empare de son violon pour nous jouer ce classique de la musique folk Irlandaise.
Cette chanteuse à la voix limpide et cristalline nous emmène dans son univers parsemé de sons qui l’ont vu grandir dans sa bretagne natale.
‘Tri martolod’ et l’assistance danse la gigue formant une vaste ronde dans les travées de la place !
Alan Stivell a dit récemment sa gratitude envers Nolwenn d’avoir ramené au 1er plan cette musique folklorique ancrée dans la mémoire patrimoniale en la faisant revivre et découvrir au plus grand nombre.
|  Photo Alex Caro |
‘Greensleeves’, magnifique ballade enivrante capte l’attention pour ensuite mieux nous faire rebondir sur ‘Dirty old town’.
‘Brest’, ‘je ne serai jamais ta Parisienne’, des titres formidables partagés avec une générosité qui est énorme chez Nolwenn (n’oublions pas qu’elle est marraine depuis 2006 de la fondation Abbé- Pierre pour le logement des défavorisés en France)
Elle remercie le public d’être venu pour elle, ‘merci mes amis’, vraiment, je suis ravie d’être ici avec vous’ lance t’elle à plusieurs reprises !
Un rappel tonitruant dans l’antre des classiques de la musique médiévale bretonne avec ‘Dans les prisons de Nantes’ et bien sûr l’énorme et intemporel ‘la jument de Michao’ ! une grand soirée de fête, de danse et de partage, qui me donne envie d’appeler l’artiste Nolwenn ‘la reine’ et non pas ‘Leroy’tant elle incarne la générosité humaine et musicale, un vrai ‘must’ ! AC
Photos : Jacques Clérin sur notre rubrique Best of Music Chroniques : Alex Caro, Jean-Philippe Jason et Christophe Dechêne |
