| L'équipe Best of est sur le pont en ce second jour du Heroes Spa Tribute festival pour vous partager chroniques, photos et vidéo de la journée du samedi 7 juillet. Le succès est au rendez-vous, le parc de sept heures revêt ses plus beaux atours, comme un avant goût de Village francofou. Plus qu'un tour de chauffe, un réel moment de passion et d'émotions avec des artistes de talent ! Météo généreuse, plus optimiste que ce qui avait été annoncé. Journée agréable et sans pluie sauf sur la fin du concert de Brasero. Au programme de Best of Verviers: Lundi, le reportage de la dernière journée du festival et mardi, vous pourrez découvrir notre film : « Loreta, Take the best ! » |
Elle qui travaille comme photographe de talent sur le festival et qui partage sur notre site, son carnet de bord de femme luttant contre le cancer. Un grand moment et une personnalité unanimement appréciée par tous ceux qui oeuvrent sur le Tribute. A découvrir sans modération dès mardi. Alex Caro et Jean-Philippe Jason sont nos musiciens - chroniqueurs sur l'événement. Ils vous offrent leur regard sur les concerts et ses à côtés !
Laurence Demeulemeester vous partage ses plus belles photos Un reportage vidéo de Christophe Dechêne ! Creedence Clearwater by Travelin band à 13h45
CCR est un groupe mythique des années 70 et aujourd’hui John Fogerty qui est toujours en activité, se produira d’ailleurs dans quelques jours au festival de Peer dans le Limbourg. Une belle occasion nous est offerte ici de se remémorer les hits mondiaux tels ‘Suzie Q’,’ I put a spell on you’ou ‘born on the bayou’ joués par des musiciens chevronnés ayant de la bouteille ce qui est à mon sens indispensable pour bien ressentir cette musique de Creedence clearwater revival. |
|
Dire straits by Calling Mark à 14h30 4ème passage au festival pour ce groupe du Brabant qui nous propose un set des meilleurs hits de Dire Straits. Le public est heureux d’entendre les meilleurs hymnes du groupe mythique dans le Parc de 7 heures filmé pour l’occasion par 5 caméras afin de réaliser un dvd live. Des classiques du répertoire ‘Once upon a time in the west’,’private investigation’ou encore le superbe ‘Brothers in arms’sont alignés avec autant de précision que de nuance, c’est ce qui fait la beauté de la musique en somme, il ne faut pas perdre cela de vue, tout comme ‘Calling Mark’ ! Bob Marley by Panache culture à 15h30 Une prestation festive grâce au Reggae et au talent de ce groupe liégois reprenant le meilleur de Bob Marley dont ‘Jammin’ et ‘I shoot the sheriff’ ce qui donne l’occasion au public de danser et de se défouler au son de la musique du roi de la Jamaïque.
Bob Marley by Panache Culture à 15h30
Les liégeois qui en sont déjà à leur quatrième album ont offert un excellent concert mélangeant reggae, funk, hip hop ... Ambiance festive assurée sous un petit soleil spadois loin de celui de Jamaïque, par contre pour les sonorités, chacun a pu faire le plein ! Louis Bertignac by La Gnac à 15h30 Du rock pêchu, du plaisir sur scène, des vieilles ‘Gibson’ qui sonnent très rock et bien sûr une bonne dose d’adrénaline et de talent. Que demander de plus pour les fans de Bertignac présents et enchantés d’entendre ces chansons inscrites au patrimoine du rock français pour l’éternité ! La gnac était sur scène et ils ont su la transmettre au public notamment sur des titres comme ‘Hygiaphone’ de Téléphone , ‘je joue’ de Bertignac et aussi ‘ces idées là’ et un ‘Cendrillon’ repris en chœur par le chaud public.
Bee Gees par « Massachussets » 17h00 Exaspéré d’avoir cherché une place de parking pendant plus d’une demi-heure, j’ai raté le début de Massachussets. Et à cause de cette arrivée tardive, je ne voyais pas grand-chose ! Le « Spa Heroes Tribute Festival » commence-t-il à être victime de son succès ? Faudra-t-il bientôt déployer la grande scène et affréter des navettes ? C’est tout le succès qu’on souhaite à ce « petit » festival qui n’a plus grand-chose à envier aux Francos!
| Bref ! En arrivant, la première chose qui saute aux yeux, ce sont les tenues des artistes. Le guitariste – chanteur porte pantalon et gilet noir sur chemise blanche immaculée. Une classe un peu old-school à la Chet Atkins. Le chanteur « de tête » fait peu plus… négligé parmi les autres musiciens aussi vêtus en noir. C’est un concert et pas un défilé de mode mais le décalage est vraiment frappant. Aux moins on a échappé aux tenues vintage style Bee Gees. Mais… Ce sont là des détails insignifiants car l’essentiel est bien là : les voix et la musique ! Et là, il n’y a rien à redire, c’est TOP. Les harmonies sont parfaitement maitrisées et sur « More than a woman » la voix monte à n’en plus finir… On se demande jusqu’où il peut aller ! Tout le monde ondule sur « Stayin’ Alive », c’est la fièvre du samedi après-midi à Spa. Les amateurs de disco sont ravis de la performance et de l’ambiance ! Les applaudissements sont mérités et nombreux avant un rappel en douceur : « How deep is your love ? ». |
Jacques Brel par Laure Chang & Jean-François Maljean 18h00
| Voilà un concert hommage et pas tribute. Et dès le début, c’est désarçonnant. Cette Chinoise qui s’exprime et chante dans un français aussi impeccable, quel exploit ! Bien sur, on se doutait que si le virtuose Verviétois était revenu de Chine pour nous présenter cette (charmante) chanteuse, elle devait être bourrée de talent. Et en effet, elle chante merveilleusement bien avec une voix très claire et prouve une fois encore aux apprenties Céline qu’il n’est point besoin de s’époumoner quand on a un micro.
Les orchestrations et le jeu au piano de J-F Maljean sont inspirés. Le répertoire puise dans la partie la plus « tragique » du répertoire de Brel : « Ne me quitte pas », « La chanson des vieux amants », « Amsterdam », « la Quête »…
J’aurais été curieux d’entendre une chanson un peu plus légère : « Les Bonbons » par exemple. Le public est plus adulte mais fort varié : du notaire de province au biker tatoué. Il y a aussi des Allemands et des Néerlandais partout autour de moi. Seul bémol, je pense que les salons feutrés du casino dans le cadre des Francos auraient mieux convenu à ce type de prestation. L’émotion y aurait peut-être été plus palpable, plus facile à faire passer.
|
Après 40 minutes la chanteuse nous présente son répertoire personnel et chante sur bande. Beaucoup de gens ont quitté le concert et assisté à la fin du Tribute à Robbie Williams. Moi aussi. Autre style… mais quelle pêche, quelle énergie, quel son ! Il a même le côté bad boy anglais arrogant du vrai ! On adore. Let me enterrrrrtaiiiin youuuuuuuuu !!!!
GOLDMEN joue JJ Goldman 19h00 Le concert était fortement attendu par des milliers de personnes en manque de la musique de Jean-Jacques puisque celui-ci a décidé de mettre un terme définitif aux tournées. La foule en liesse et l’énorme envie de vibrer au son des hits de Goldman se fait ressentir à un point magistral, ce qui me fait écrire que la ‘Golmania’ est toujours bien présente et que des milliers de personnes ont besoin de se lâcher en chantant avec ‘Goldmen’ces titres historiques qu’ils connaissent pour la plupart par cœur. Le talent de Goldmen n’est plus à démontrer tant ils délivrent avec précision, audace, talent et virtuosité ce répertoire. Alain Stevez le chanteur guitariste est possédé et totalement imprégné jusqu’au bout des ongles par la musique et le chant de Jean-Jacques, David Mayeux le guitariste est lui aussi un des piliers du groupe tout comme la nouvelle recrue au sax et aux percus John Brenner. Une équipe vraiment remarquable pour rendre hommage à la musique légendaire de Goldman, ‘envoles-moi’, ‘J’irai au bout de mes rêves’,’je marche seul’, ‘encore un matin’,il suffira d’un signe’, ‘je te donne’(en rappel)des hits énormes , une ambiance de feu, des milliers de bras en l’air et une envie que ce concert fasse le double de temps, voilà ce qu’il faut retenir de ce show palpitant de bout en bout. Alex Caro notre chroniqueur et les membres de Goldmen THE ORCHESTRA 20h00 Le concert légendaire du jour est la venue d’un des 2 parrains du festival et il s’agit de The Orchestra plus connu sous le nom d’Electric light Orchestra mais qui a dû changer de nom suite au départ de son leader Jeff Lynne. Le groupe légendaire n’a rien perdu de sa superbe, c’est la forte impression que l’on ressent dès l’entrée en scène des 6 membres.
| Les hits mondiaux ‘Rock’n’ roll is king’, ‘Evil woman’ déferlent sur la scène avec force, charisme et détermination expédiant notre mémoire dans les 80’s et les 70’s. La force de ces titres est de faire partie pour ce qui est des générations quadra, quinqua et sexta en tous cas de la b.o. de nos vies ni plus ni moins et c’est vraiment formidable de pouvoir raviver d’une si belle manière notre mémoire musicale. ‘All over the world’, les voix, les arrangements me font penser qu’ici nous touchons du doigt la perfection et cela illumine les visages, cela rend les gens heureux en les projetant le temps d’un concert dans un espace rien qu’a nous en totale symbiose avec le groupe. Des dinosaures du rock certes mais dans la stature pas dans l’espace temps car leur musique indéniablement n’a pas pris une ride ! Quelle belle opportunité d’entendre ‘hold on time to your dream’ ou ‘livin’ Xanadu’de la b.o. du film du même nom, ‘téléphone line’… |
C’est un concert mémorable qui nous donne envie de réécouter leur œuvre qui compte des dizaines d’albums vendus à plus de 50 millions d’exemplaire dans le monde ! L’évènement est à la hauteur de l’attente et nous allons entendre le magique ‘Mister blue sky’où le violon a une place prépondérante comme dans le son du groupe en général très basé sur l’instrument à 4 cordes ainsi que sur les claviers et les voix, c’est cela d’ailleurs qui fait le son d’ELO et j’ai écrit un jour que les meilleurs groupes sont ceux dont dès les 1ères notes on reconnait l’identité, c’est bien sûr le cas ici avec ‘The Orchestra’ Un final de rêve pour tout mélomane qui se respecte avec en rappel ‘don’t break me down’ qui nous laisse sur notre faim tant la qualité était présente. Electric Light Orchestra, original members featuring The Orchestra (USA) avec Charles Gardier
Noir Désir by Todo esta aqui à 20h00 La formation liégeoise qui tourne depuis 5 ans a reçu le coup de coeur de notre photographe Laurence Demeulemeester, c'est tout dire. Nous avons pu une fois de plus constater tout au long de leur excellente prestation et des reprises du groupe français Noir Désir, leur énergie positive et communicative. On retrouvait l'âme du groupe ! Que désirer de plus.. David Bowie by Echobowie 21h30 Un répertoire qui reprend aussi bien les tubes de David Bowie comme : The man Who sold tne world, Seven, Outside,... que des titres moins connus avec un style et une manière aussi proche de l'artiste que possible. Ces hollandais, membres du groupe Rust au départ, se sont lancé dans quelques reprises dès 1999. Ils nous offrent avec une fidélité musicale exceptionnelle un concert de qualité, ce qui en fait un des meilleurs couver bands du monde.
Pierre Rapsat par Brasero 22h30 S’il est toujours difficile de s’approprier le répertoire de monstres sacrés de la scène, il n’est vraiment pas évident de reprendre Rapsat à Spa tellement son ombre plane encore. Même 10 ans après. Pourtant, Oli F, dont la voix rappelle à s’y méprendre l’original, s’acquitte de la tâche avec pudeur, respect et brio. On le sent inspiré par la tâche et le défi. Comme il l’a lui-même rappelé, on pourrait jouer du Rapsat pendant 4 heures. Ils ont donc fait un choix très cohérent de tubes incontournables. L’équipe de musicien est presque identique à celle qui avait joué le tribute à Polnareff hier ; à part le batteur qui a, lui, joué avec le vrai Rapsat ! Pas de soucis donc, ça sonne. Encore une fois la balance est bonne et le volume général très supportable. Mention particulière aux lumières qui mettaient les morceaux en valeur ! Le public connaît les classiques de Pierre et ne se fait pas prier pour les reprendre en chœur.
A la moitié du set, les musiciens disparaissent et laissent le chanteur seul pour un medley acoustique et plus intimiste. C’est sympa, remarquablement bien chanté et joué mais ça casse un peu l’ambiance ! Dommage mais ca vaut quand même un gros 9/10 !
Rammstein by Stahlzeit à 22h30 Concert comble devant la scène un malgré la pluie en fin de concert. C'est vraiment bluffant car dans Rammstein, un des membres du groupe est pyrotechnicien, et le cover reprend cette technique à la perfection. Pour un cover, on peut dire qu'ils ont mis le feu tant au propre qu'au figuré. Le chanteur a la même voix, la partie instrumentale est parfaite, ce qui donne un mix excellent. Nous avons rencontré un connaisseur de Rammstein, Cédric W. qui est en général très critique par rapport aux différents covers, mais qui ici a trouvé la prestation remarquable. Super moment
|
|
Nos chroniqueurs : Alex Caro, Jean-Philippe Jason, Guillaume Steffens et Christophe Dechêne
Photos : Laurence Demeulemeester
Interview et vidéos : Christophe Dechêne Notre page Facebook |