 | 185 000 personnes lors de ces Francos 2011 ! Une fort belle dix-huitième édition marquée par une météo à la belge ! Aujourd'hui, nous sommes très heureux de vous présenter sur Best of Verviers le compte-rendu et les photos de cette dernière journée des Francos 2011. Au programme de cette dernière chronique : Martin Solveig, Les Cowboys fringants, Hervé Borbé, Great Mountain Fire, Guillaume Grand, Marc Morgan, Milann et Laloy, Lemon Straw, Acoufrench. Merci à tous et toutes pour votre confiance et votre intérêt au projet de notre site régional Best of Verviers. Le film Best of Verviers des Francos 2011 devrait bientôt voir le jour ! Patience...
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Acoufrench 14h00 au Basmatic chez Arshy, restaurant Grill Indien
Il se produit devant un beau parterre d’amoureux de la chanson française de qualité allant de Arno à Dutronc en passant par Olivia Ruiz. Antony Fanard et 2 complices d’ Arno Matic ont le tour pour appâter l’auditeur friand de beaux mots et d’airs familiers. Ils parviennent à faire oublier la morosité climatique qui règne sur le festival durant leur set ! 
Photo Alex Caro
Lemon Straw 15h15 Dôme Fortis
La météo est au gris ! En ce début d'après-midi, le trio montois évolue sous un dôme comble. Côté visuel, avec 5 parapluies colorés et judicieusement disposés en fond de scène, le groupe nous offre un superbe décor pas loin de nous faire penser à un studio photographique haut en couleurs.
Nous avions déjà eu l'occasion de les apprécier ici même aux Francos de Spa en juillet 2009 sur la scène « Carrefour des Talents ». Aujourd'hui pour un troisième passage aux Francos mais sur une « vraie scène cette fois » dira Gianni Sabia, le chanteur, notre première impression n'a pas changé.
Si la griffe musicale reste toujours la même, on sent que le groupe a encore gagné en expérience sans rien perdre de son naturel.
Leur univers touche au folk, à la pop, au blues avec des touches sonores très personnelles délivrées notamment par le violon, le clavier ou l'harmonica.
La voix de Gianni Sabia reste toujours aussi chargé d'émotions. Charisme évident pour ce groupe qui répond au doux nom de Lemon Straw, Lemon étant un jeu de mot avec Lennon (John). Un formidable programme pour ce groupe belge qui roule sa bosse avec talent depuis 2005 ! | 
Photo Jacques Clérin, notre rubrique Best of Music |
Milann et Laloy 16h00 Scène Fnac
A coup sûr, un de mes 5 coup de coeur des ces Fancos 2011, une réelle bouffée sonore, créativité musicale, parmi tout ce que nous avons déjà entendu lors de ce festival.
Photo Jacques Clérin, notre rubrique Best of Music | Un quatuor génial porté au devant de la scène par le dynamique Milann, virtuose de la guitare acoustique et du chant et fils de Philippe Lafontaine ainsi que par Didier Laloy connu au sein de Panta Rhei, Trio Trad, Urban Trad, Les Déménageurs... Un Didier Laloy que nous avions découvert en mai 2007 à l'abbaye de Stavelot dans un spectacle d'une grande profondeur : "L'homme qui marche" de Christian Bobin mis en scène par Philippe Vauchel et interprété par le comédien Jean-Marie Piétinio. |
A devant de cette scène Fnac, nous sommes semblons être comme transportés hors du lieu, hors du temps. Si Didier Laloy fait corps avec son accordéon diatonique, la voix de Milann nous ennivre déjà et nous mène sur les chemins du monde, ceux qui permettent à notre sensibilité de s'ouvrir aux autres cultures, aux autres sonorités comme celles de Macédoine dont est originaire la maman de Milann.
Ouverture encore avec la venue de James Deano, invité à monter sur scène et à partager la talent du groupe pour une chanson. La batterie de Didier Fontaine apporte par moment une touche plus carrée avant de s'envoler vers d'autres rythmiques. Le public, en général plus averti, apprécie à sa juste valeur la prestation du groupe. En regardant autour de nous, on peut lire de la satisfaction sur les visages, percevoir une symbiose entre la musique distillée et les corps qui s'anime avec douceur. Quatre musiciens hors pair, heureux d'être là et c'est partagé par le public ! Les applaudissements nourris et chaleureux en témoignent. Marc Morgan et ‘les obstacles’ 16h45 Scène Proximus
‘Notre mystère, nos retrouvailles’ chante-t-il et c’est clair que cela fait un bail qu’on ne l’a plus vu Marc !
Depuis l’époque de Marc Morgan et les tricheurs ! ‘Les obstacles’ en lieu et place des ‘tricheurs’ assurent bien autour du chanteur hutois qui a pas mal de fans rassemblés ici pour l’écouter.
’J’abandonne’ puis ‘au train où vont les choses’, un autre titre qui a bien tourné en radio voici une dizaine d’années , manifestement les gens s’en souviennent , je discute avec des fans du premier rang venu spécialement de Huy pour lui. De nouvelles chansons aussi dont ‘Quelque chose mais quoi’ pendant laquelle Marc fait participer le public dans le refrain.
Il manque quelque chose,... le soleil bien sûr mais les Francofous s’en moquent, seule la musique et l’ambiance comptent ici ! Ensuite, nous aurons droit à l’un des meilleurs moments de ce concert, il s’agit de la reprise de ‘Bruxelles’ de Dick Annegarn que Marc commence à chanter seul avec sa Rickenbacker pour être rejoint en cours de la chanson par ‘les obstacles’et évoluer vers un virage franchement rock qui à le don de faire décoller le son du morceau en l’étoffant.
‘J’attends le jour ‘j’, l’heure ‘h’, la minute ‘m’ et la seconde ‘s’’ , la participation du public est requise et le public bon enfant participe de bon cœur. Le nouvel abum ‘beaucoup vite loin’de Marc Morgan et ses ‘Obstacles’ verra le jour en septembre. Le set se termine sur un ‘je t’aime mais tu m’énerves’ comique et enrôleur…
Photo Alex Caro Guillaume Grand 16h45 Dôme Fortis
Plus une place lorsque nous arrivons ! Petits et grands sont bien au rendez-vous de Guillaume.... Grand. Le public déborde de partout pour écouter ou tenter de voir le, « qu'il est beau » dit un jeune dame, chanteur français. 
Photo Jacques Clérin, notre rubrique Best of Music | Au vu de cette foule, on peut se dire qu'il a déjà conquis un public ! Sa voix rocailleuse, peut se comparer, nous partage une autre voisine, avec celle de Raphaël. Une voix qui a déjà tourné en boucle sur toutes les radios principalement grâce au tube « Toi et moi » que tous et surtout toutes reprennent en choeur, en frappant des mains. Guillaume Grand nous offre un style balade, un peu pop ou même rock. Il caresse ou malmène sa guitare acoustique au point de casser une corde. Il rit puis s'excuse ! Après son tube, plusieurs personnes quittent le dôme. C'est ça aussi le public d'un festival, le choix reste tellement vaste que certains choississent parfois leurs chansons... à la carte. Celui qui a passé ses années d’adolescence en Guadeloupe avant de revenir en France à Capbreton dans les Landes où il donnait des cours de surf, fait se lever les privilégiés qui sont assis sur les chaises du dôme. |
Le public est sous le charme. « Vous pouvez rester debouts » lance-t-il ensuite. Résolument rock, le morceau suivant fait sauter l'assistance. Le ciel devient réellement menaçant, un gros nuage gris passe au-dessus de nos têtes, mais l'orage, lui, gronde sous le dôme. Sympa !
Great Mountain Fire 17h45 scène Fnac
Pour un concert rock pop en anglais fortement influencé par les années 80’ et des groupes tels O.M.D, Fisher Z, Ghinzu et même Pink Floyd ou Santana, leur musique frisant parfois la ‘Prog’à l’image du Floyd et le latino rock assez proche de Santana dans des titres où ils sont rejoints par un percussionniste qui martèle avec finesse une paire de congas.
Leur 1er album de GMF (avant il s’appelait ‘Nestor’) ‘Canopy’ est arrivé dans les bacs en 2011 et pas mal de fans présents ici semblent déjà l’avoir bien dans les oreilles au vu de la réaction du public autour de moi.
Le son de base de GMF se trouve dans les claviers car le groupe est composé de 2 claviéristes mais le guitariste en joue aussi assez souvent dans le set ce qui porte à 3 le nombre de claviers joués sur certains titres !
Le goupe va jouer ‘cinderella’ , chanson que l’on entend régulièrement sur nos ondes. |  Photo Jacques Clérin, notre rubrique Best of Music |
Great Mountain Fire a gentiment répondu à mes questions juste avant de monter sur les planches :
- Alex Caro : votre groupe GMF existe depuis combien de temps ?
- GMF : cela fait déjà 14 ans que l’on joue ensemble, nous nous sommes connus au Lycée et c’est à ce moment que l’on s’est formé
- A C : vos impressions suite à la sortie de l’album et au fait que l’on vous voit de plus en plus dans les festivals importants, je pense au Belz’ik et aux Francos entre-autres ?
- GMF : L’album est bien perçu par les médias et semble avoir trouvé déjà pas mal d’acquéreur, nous sommes ravis de ce qui nous arrive et on va faire des tas d’albums ensemble ! Nous allons aussi réaliser notre 1er clip en septembre ! L’accueil par l’organisation des Francofolies est superbe, nous sommes heureux d’être là !
Les Cowboys Fringuants 18h45 Scène Proximus
« Droit devant : Prépare toi petit garçon, elle sera longue l'expédition », une longue et chaude soirée nous attend. On ne nous avait pas menti ! Un véritable phénomène que ces Québecquois du groupe « Les Cowboys Fringuants ». Il ne leur faut pas plus d'une minute de présence sur scène pour mettre le feu au Parc de Sept heures !
Photo Alex Caro  Photo Jacques Clérin, notre rubrique Best of Music | Une ambiance du tonnerre. Autour de nous, les gens se regardent rieurs, la mine ahurie par ce qu'ils voient et entendent.
On dirait un peu « Les Gauff » façon Québec s'écrie à côté de nous un dynamique trentenaire.
« Est-ce que le Belge va venir manifester avec nous ? »
« Ouiiiii » répondent en choeur les spectateurs déchaînés car ici, en Belgique, on sait faire la fête aussi et ça se voit ! Ca bouge, ça a du rythme, ça déménage. Violon sautillant, superbes jumps athlétiques, les jambes écartées, pour le guitariste et le bassiste.
On sort l'accordéon, tournez, tournez musiciens. Un drapeau québecquois flotte au vent dans le public alors que les premiers rayons couchants de ce festival innondent le parc de leurs rayons jaune-or.
Le batteur est impayable avec son casque de mobylette bleu électrique sur un rythme à deux temps, rapide et entraînant.
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800 000 albums vendus et 3 Olympia sold-out pour ces gars et cette fille qui ne portent pas de chapeaux de cowboys mais qui sont réellement fringuants.
« La Catherine » est reprise par le public, conquit par l'accent québecqois des membres du groupe.
Ca commence de manière douce mais au bout de quleques mesures, le rythme s'envole.
Le bassiste torse nu et sans complexe, attifé d'un long short bleu retenu par des bretelles nous fait penser à Obélix tant il rigole.
Les musiciens traversent la scène en sautillant d'un pas de côté, ils ne s'offrent pas une minute de répis.
Plus fort encore, du jamais vu : le guitariste saute maintenant à la corde avec le long fil du micro tendu par ses amis de scène. Long final !
Et de conclure « J'ai trouvé un autre moyen pour sauvegarder l'eau de la planète : boire une bière belge ! ..... S'il ne restait que 8 secondes » Santé à vous, amis d'Outre-Atlantique !
Hervé Borbé 22 h00 Radisson
Après Great Mountain Fire, fin des Francos pour Alex Caro et ses reportages Best of.
Je décide de me rendre au concert du Pianiste Hervé Borbé que j’ai pu écouter vendredi avec Machiavel. ‘Les saisons de Spa’ au Radisson Hôtel accueille l’artiste pianiste depuis le 1er soir à 22h pour ceux qui souhaitent se relaxer en écoutant du piano solo, histoire de s’éloigner un peu du bruit et de l’effervescence qui règne en ville !
| Son album solo s’appelle ‘The man who saw himself from behind’ et ce titre est évocateur dans ce type de situation où l’improvisation est omniprésente et unique une fois le thème lancé sur le clavier… Hervé ne sait pas à l’avance ce qu’il va faire, il expose un thème et ensuite ce thème va évoluer suivant l’inspiration momentanée de l’artiste. De belles mélodies, des envolées jouées ‘crescendo’, des moments franchement planants aussi joués avec virtuosité par ce pianiste attachant et très sympathique qui me confie être influencé par Ravel et Debussy mais surtout par des pianistes actuels connus dans le monde du Jazz : Lyle Mays (pianiste de Pat Metheny) et aussi Keith Jarrett.
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Martin Solveig 21h30 Scène Proximus
Une belle soirée évènementielle presqu'en en clôture de ces Francos 2011!
Comme pour Stromae le jour avant, Matrin Solveig a enflammé le Parc de Sept heures.  Il était déjà venu il y a deux ans à Spa et le succès ne se démentit pas puisqu'à nouveau, on retrouve un monde incroyable, une foule de jeunes impossible à fendre pour qui arrivait après 21 heures.
Saviez-vous qu'avant d'être chez nous à Spa, Martin Solveig était à Lyon devant 12 000 personnes ce vendredi 22 juillet au stade de Gerland à la présentation des joueurs de l'Olympique lyonnais pour un énorme show musical ?
Ici à Spa, c'était impressionnant aussi ! Extrêmement sautillants tout au long du spectacle, pour reprendre l'expression de jeunes autour de nous : « On est monté sur ressorts ! Trop grave l'ambiance ! » sutout lors du tube « Hello » ou de la reprise des « Black Eyed Peas »
Un show laser et son pour ce set d'enfer livré par un Solveig omni-présent, virtuose des platines et voix dans un style funky, énergique, électro.
Vous l'aurez compris, une prestation de haute-volée qui a permis aux jeunes spectateurs présents de clôturer le festival de manière vitaminée et avec des souvenirs forts !
Conclusions et remerciements :
Fin des émotions, des découvertes et des concerts de valeurs sûres de ces Francofolies 2011qui ont été de notre avis remarquable (lire nos meilleurs concerts vus).
Nous sommes fatigués de ces journées avec bien trop peu d'heures de sommeil, mais heureux d’avoir eu de la musique plein la tête en vivant lors de ces 5 jours aux côtés de plus de 185 000 festivaliers à Spa !
Merci à toute l’équipe du Festival : Charles Gardier et Jean Steffens, les responsables des Francos. Marc Radelet le responsable presse et communication et son équipe à l'accueil presse, Hugues-Pierre Lesuisse responsable communication à la ville de Spa. Merci pour votre confiance et votre soutien à Best of Verviers,
Nous n'oublions pas toutes les équipes techniques, Pierre Mercier, tous les bénévoles et le public sans qui rien n’est vraiment possible…
Vous qui nous faites confiance depuis plus de 8 ans ou quelques temps et qui passez sur notre site pour lire nos articles et chroniques.
Enfin merci nos épouses pour nous avoir permis de vous faire vivre 5 jours durant, ces Francofolies 2011 de Spa, hors famille durant toute la durée du festival.
Jacques Clérin, photographe
Alex Caro et Christophe Dechêne, chroniqueurs Les meilleurs concerts vus par nos trois envoyés spéciaux Jacques Clérin, photographe : Absynthe Minded
Jacques Duval
Eté 67
The Bony king of nowhere
Stéphanie Crayencourt | Alex Caro, chroniqueur :
Bertignac
Christophe Maé
Cali
Great mountain fire
Machiavel
Big moustache bandit
Raphaël !
| Christophe Dechêne, chroniqueur :
Bertignac
Les cowboys fringants
Suarez
Milann et Laloi
Duteil
Bony king of Nowhere
Calogero
Stromae |
Autres photos de Jacques Clérin et sur notre rubrique Best of Music : Eté 67 et Marka
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