Francofolies 22 juillet 2011 : Bertignac, Machiavel, Aaron, Hooverphonic, Cali... et interviews
Écrit par Best of Verviers   
Samedi, 23 Juillet 2011 11:39

Alex Caro, Jacques Clérin notre  photographe artistique et moi-même sommes très heureux de vous présenter cette troisième journée des Francofolies de Spa 2011. 

Si vous avez déjà lu les articles des deux premiers jours, vous découvrirez ici des surprises et inédits avec par exemple les interviews de Louis Bertignac ou de Machiavel par Alex Caro ou la rencontre avec Simon et Olivier les représentants de Aaron.

Sans oublier le récit des concerts du jour, nos coups de coeur pour les concerts d'Hooverphonic, de Mousta Largo, de Cali, Aaron, Bertignac, Machiavel.

Et d'autres encore ! Bienvenue et bonnes découvertes sur Best of Verviers !

Big Moustache Bandits 14h00 Scène Carrefour des jeunes Talents
C'est le 1er groupe à se produire aux arcades en cette 3ème journée. La scène ‘carrefour des talents est donc prête à accueillir ce jeune groupe liégeois qui pratique du ‘Hard rock’n’roll’ influencé par les années 70’. Superbe accueil et très bonne impression pour ce groupe qui sortira un album en 2012 pour faire suite à son 1er EP déjà épuisé !

 

La Bande à Duduche rue du Marché
Ensuite, petite halte par la rue du marché pour écouter ‘la bande à Duduche’ qui est un groupe d’animation proposant des titres incontournables de la chanson française populaire et accessible au plus grand nombre. La joie est des 2 côtés tant sur scène que dans l’auditoire !



Mousta Largo 15h15 Dôme Fortis
Un concert avec Mousta Largo et ses musiciens reste toujours une garantie d'émotions multiples. Voyage fait de rencontres et de découvertes, celles des contrées traversées par un Prince Indien dénommé Salim. Parti pour un voyage initiatique, le Prince quitte les rives du Gange pour se rendre en Andalousie, région traversée par le  Guadalquivir, à la recherche d'une terre d'accueil pour lui et les siens. Direction : Cordoue, Grenade, Séville,... cette terre andalouse où vivaient en paix les trois religions.

Photo Jacques Clérin, notre rubrique Best of Music

Périple coloré, riche de ses multiples influences, touchant.

Mousta Largo a pour compagnons des musiciens qui jouent  luth, mandole, guembri, banjo,violon.
Un voyage musical sur l'universalité de l'homme, rempli de questionnement sur nos replis identitaires et communautaires,...

 

Nous avions vu le spectacle il y a environ deux ans. Force est de constater qu'il est toujours joué avec autant de conviction et de joie.

 

Mousta est un conteur hors pair. On l'aime à l'écouter, il faut dire qu'il a été à bonne école.

 

« Je vais vous apprendre quelques pas de danse » lance-t-il !  Il fait lever tout le monde avant de donner quelques explications.

 

Très vite, Mousta repère dans l'assemblée, deux filles qui semblent avoir le rythme dans le corps.

Il les invite à venir au devant de la scène afin de servir de guide aux festivaliers apprentis-danseurs.

Ce qu'elles acceptent directement.

S'adressant à l'une d'elle : « Vous êtes certainement la seule à venir à Spa avec une casquette Chaudfontaine ! » Eclats de rires. L'atmosphère est légère et souriante.
Et le Dôme de bouger à l'Orientale. C'est impressionnant à voir. Le sourire est sur tous les visages.

La Belgique, sujet décidément bien à la mode lors de ces Francos, revient.
« Je veux bien devenir Premier Ministre » lance Mousta. Hourras dans l'assistance !
Avant de poursuivre : « je mettrais la pension à 75 ans !» Déceptions.... « et puis j'augmenterais les impôts,.... il faudra bien me payer » Plus grosse déception !
La magie du voyage, le rêve andalou semblent s'évaporer en quelques secondes.
« Non, je blague ! Mais Roi, je veux bien ! Vous l'avez vu ? Il a bien fait de se fâcher ! » Rires et acquiescements parcourent le public.

Mousta se met à muser la Brabançonne fait lever tout le monde puis moment historique aux Francos, demande à la salle de reprendre avec lui...
Mousta est un roi conteur, mais surtout un roi de coeur !

Aaron, conférence de presse 16h00
Les membres d'Aaron Olivier et Simon sont apparus détendus et rieurs à la conférence de presse précédant leur prestation sur la scène Pierre Rapsat de ce soir.
Un échange bien intéressant avec des garçons frais, vrais et qui ne se prennent pas la tête. Pierre et Simon ont répondu avec sérieux aux questions des journalistes présents sur ce qui leur arrive et sur leur deuxième album Birds in the storm.


Morceaux choisis :
- La chance de vivre cette réalité ? : Nous n'avons pas d'angoisses (rires)... avec ce qui nous arrive en ce moment, on a conscience que ce monde musical est de plus en plus difficile à vivre pour beaucoup de gens. Je dis ça sincèrement, déclare Simon.  Nous ne sommes pas beaucoup à pouvoir vivre ça. Nous avons conscience de cela. Le fait que cette aventure continue, c’est encore plus beau. On trouve qu'on a de la chance ! Mais tout va très vite ! Nous n’avions pas imaginé deux secondes ce qui se passe aujourd’hui.

- Le second album, peur  d’être attendus au tournant ? : Nous ne l’avons pas pris comme ça, sinon vous ne faites plus rien ou vous prenez la mauvaise direction. Le second album, on l'a fait de la même façon que le premier. On prenait du plaisir comme pour le premier album. Nous faisions simplement des morceaux sans forcément penser au fait que nous faisions un second album, dira Olivier.  Nous sommes restés dans cette idée d'artisanat de créer des chansons avec mon pote. Ma seule expérience de studio c'est dans une chambre. Puis dans la création de l'album on fait tout de A jusque Z.

- Lors des festivals ? Là on a plus de temps. On a vu Porishead, Arcade Fire. Allez voir les autres groupes, c'est un peu comme une colonie de vacances. On se retrouve ensemble. Aux Francos de la Rochelle, on a été le premier groupe à chanter en anglais. C'est une preuve d'ouverture. C'est plus simple pour vous les belges car vous cotoyez 2 langues, 2 cultures.

- Avez-vous des rituels avant de monter sur scène ? On se coiffe, on se touche, on se fait des bisous,... rien de sexuel, bien sûr  éclats de rires) ! On a besoin de se sentior ensemble, de relier nos énergies, entrer compact sur scène. c’est très important. Et Simon : Oui, surtout moi ! Ca en devient presque des tocs ! Ce sont des rituels dans le vrai sens du terme. Cela aide aussi à se concentrer.
Un autre rituel à la fin du concert, on fait une photo qu'on met sur Facebook. Outil intéressant qui est un moyen de voir ce qui se dit en dehors des « papiers ».

- Perceptions ? On parle de sensations et de sentiments (dans nos chansons). C'est ça qui ressort de chaque être humain, des choses qui viennent du plus profond de toi et ce n'est pas le bonheur qui arrive en premier. Les gens partagent des choses complètement différentes sur une même chanson. C'est dur d'enfermer quelqu'un ou quelque chose
Dans les concerts ? Dans nos concerts, on prend autant qu'on ne donne.

 



Jacques Duval 16h45 Dôme Fortis

Jacques Duval est l'auteur du tube « Banana split » chanté par Lio. Ca vous dit quelque chose ?
Il a également écrit pour Marc Lavoine, Alain Chamfort, Jane Birkin... et est même considéré par certain comme le plus grand parolier de la chanson française. L'affiche semble une fois de plus bien alléchante !
Mention particulière pour les excellentes présentations des artistes faites par ce journaliste de la RTBF, élégant, élancé et bien dans le ton.
Le Jingle  des Francos retentit ! On l'adore !

Entrée sur scène des « Experts en désespoirs », le cinquième album de Jacques Duval. Les hommes portent un chapeau, leur mine est pâle, les visages fermés.

 La jeune et talentueuse Sophie Galet, « notre meilleure chanteuse folk », porte quant à elle, une voilette noire, signe de deuil.


« Nous sommes assortis à la couleur du ciel » lance Duval ! 

Photo Jacques Clérin, notre rubrique Best of Music 


Au synthé et sons divers, une personnalité, « La fierté de Seraing », Monsieur Miam Monster Miam, dont nous vous avons parlé lors du spectacle d'hier. « Il est le concepteur de ce projet ! »
Avant de poursuivre : « Je m'étais dit un jour... Je vais essayer d'écrire la chanson la plus triste du monde » Rires, puis premier coup au moral dans l'assemblée. Les paroles nous échappent parfois il est vrai.
«  La seconde chanson est encore plus triste... dédiées à toutes les filles qui doivent se supporter toute la journée, dépressive... » Quelques premiers sourires !


« La troisième chanson pour ceux qui supportent encore plus mal le mauvais temps que nous.... les insectes ! » Il y a ceux qui partent déjà et ceux qui rentrent dans cet humour au second degré. Ca sonne plus rock, un son d'harmonica  pour un voyage sonore nous emmenant on the road !
Jacques Duval se lève, il est toujours aussi blanc de visage. Des gens quittent le dôme. « Courage ! » lance-t-il !


Bien entendu, tout est à prendre de manière décalée et quand résonne une mélodie bien connue : « Ça ne me déplairait pas que tu m'embrasses, Ba na na,... Mais faut saisir ta chance avant qu'elle passe, Ba na na, ...Si tu cherches un truc pour briser la glace, Ba na na na na na... »


C'était le maximum du fun, de la joie pour nous » explique Duval! Tout est dit même si « la seule star de chez nous, celle qui passe en radio, Mademoiselle Nineteen » offre une réelle bouffée d'oxygène. De notre place nous pouvons observer derrière le rideau noir une Sophie Galet, rieuse à souhait, se déhancher follement,  à la recherche d'une regard échangé avec les autres membres du groupe, mais absorbés par leur rôle, ils gardent le masque. Quand on vous disait décalé !



Lucy Lucy 17h45 Scène Fnac
Présents à Dour, 5 jeunes brabançons se présentent dans le Parc de 7 heures.  Un air de fraicheur souffle sur la scène.

Boys band dynamique, motivé, ils invitent les festivaliers à bouger avec eux. La météo est à nouveau au sec. Un son rock, énergique se dégage du groupe. Beaucoup de monde il est vrai  pour ce concert alors que Bertignac est annoncé pour le prochain concert sur la grande scène qui fera le plein !

Le premier album de Lucy Lucy "The Morning Can Wait" fort de six titres était produit par Fabrice Detry, le leader d'Austin Lace. 

Leur single « Clock » a régulièrement tourné sur Pure Fm.

 

Photo Jacques Clérin, notre rubrique Best of Music 

 Le groupe nous offre un prestation soignée. Aurelio Mattern, chanteur et leader,  bretelle noire sur t-shirt blanc, ravis les filles autour de nous.Il filme à plusieurs reprises le public et prend son pied. Les gars assurent le spectacle, comme des grands tout en présentant leur second  album intitulé "Someone Else" avec leur single "I can give it".


Vite fendre la foule pour se positionner en bonne place chez Bertignac, le concert démarre dans 15 minutes. Je le retrouve couché sur la scène à prendre ou tendre un objet par dessus la Fronstage vide, avec des fans sous les yeux ébahis des badauds présents! Bertignac est tout sourire, simple comme toujours et esquisse déjà quelques pas de danse sur une scène remplie de techniciens.

 



Louis Bertignac 18h45 Scène Proximus

Photo Alex Caro 

Alex Caro arrive ensuite dans le parc pour le concert de Louis Bertignac.

Grand habitué des Francos et de notre région avec de nombreuses présences dans divers festivals comme Fiesta City ou encore le festival de la guitare à Verviers, Louis est déjà sur le bord de scène avant son show pour causer avec les ‘Gnacs’ , ces jeunes loubards qui suivent Louis à travers l’Hexagone et même jusqu’en Belgique !

 

18h45, sa Gibson SG à la main il arrive donc sur scène pour y déverser son rock pur jus , ajusté à souhait et affûté par son power trio.

C’est à un concert remarquable et remarqué auquel nous assistons, comme ces milliers de fans dont je suis.

Des envolées de guitare, la joie permanente de jouer, la grande cohésion du groupe habitué à de telles scènes et des standards de son répertoire avec   ‘Téléphone’, New York avec toi’ , ‘ces idées là’, ‘un autre monde’ ou alors de sa déjà très riche carrière solo ‘vas-y guitare’ par exemple qui est un titre créé et taillé pour la scène…

Un moment de pur classic rock avec ‘don’t get fooled again’ des Who (dont Louis est un grand fan) et aussi un surprenant ‘whole lotta love’ de Led Zeppelin qui décolle et déchaine les passions, un grand moment de rock’n’roll.
J’ajouterai que des riffs de guitare bien nourris comme on en entend dans le dernier album ’Grizzly’ de Louis sont quasi inexistants de nos jours dans le P.a.f. et c’est une injustice, il faut se diriger vers des musiques moins médiatisées pour y avoir droit !

 

J'ai ensuite rencontré Louis Bertignac qui a bien voulu répondre à mes questions :

Alex Caro : Merci Louis pour ce pur moment de Rock’n’roll ! Quelles sont tes impressions à ta sortie de scène ?


Louis Bertignac : Mes impressions sont excellentes et c’est toujours un grand bonheur de jouer ici. L’accueil y est excellent, le public est beau et les conditions sont excellentes pour nous.


A C: Comment ton dernier album ‘Grizzly’ a-t-il été perçu par les médias et le public ?


L B : Cet album est un retour aux sources pour moi pour ce qui est des Riffs guitare justement, j’ai voulu refaire un vrai album de Rock moins ‘variété Française’ et plus enclin à accrocher mon vrai public qui préfère m’entendre jouer ça, l’accueil de l’album est très bon, je suis content…

 

Photo Jacques Clérin, notre rubrique Best of Music 




Machiavel 20h15 scène Fnac
 
Machiavel  nous démontre ensuite que sa grande soif de jouer est toujours intacte et c’est devant un public conquis que le groupe joue ses 1er accords.

Mario Guccio est ‘en voix’, Christophe Pons est bien intégré dans le groupe, le public est chaud, les ingrédients sont tous réunis pour un bon concert ! C’est d’ailleurs un nouveau titre qui ouvre le show ‘here comes the crash’, reçu avec les honneurs par les fans de Machiavel, c’est de bonne augure pour l’album qui sort le 27 septembre !
 

Photo Jacques Clérin, notre rubrique Best of Music 

‘Over the hill’ repris en chœur par l’audience, ‘Rope Dancer’ le hit incontournable du groupe est servi par une excellente sonorisation claire et distincte, c’est important tant pour le groupe que pour le confort auditif du spectateur !

 

Un nouveau titre encore où Mario demande au public de chanter le refrain ‘ Save the World’, titre évocateur et bien lié aux problèmes existants sur notre planète bleue aujourd’hui si mal en point…


Viendra ensuite le rappel espéré et demandé à corps et à cris par le public, ce sera le tube ‘Fly’ bien entendu comme à l’habitude de le faire le groupe depuis de nombreuses années .

 

 

C'est le titre qui convient à merveille pour terminer en beauté. 

Mario à gentiment répondu à mes questions après le concert :

Alex Caro : Mario, j’aimerai avoir tes impressions ‘à chaud’
Mario Guccio : Elles sont bonnes de prime abord mais c’est parfois un peu difficile de se rendre bien compte via la scène car on ne voit bien qu’une partie du public mais vu l’accueil des spectateurs, je suis content !
A C : Que penses-tu de la captation des nouveaux titres  joués ici et qui sortiront en septembre avec le nouvel album ?
MG : Oui, c’était très bien de voir comme les titres ont accroché le public déjà et 2 mois avant la sortie de l’album !
A C: Votre actu maintenant ?
MG : La sortie du 22ème  disque en septembre et des concerts aussi bientôt à Bredene et au Heysel…
Bertignac et Machiavel, deux bons moments de ‘real live music’ dans le parc !

 


Hooverphonic 20h00 Scène Pierre Rapsat

Fin 2008, nous  avions vu Hooverphonic au Grand-Théâtre de Verviers pour le dernier concert Geike Arnaert, au grand désarroi des fans.

Geike avait rejoint Hooverphonic en 1997 alors qu'elle était âgée de 18 ans seulement.

 

Photo Jacques Clérin, notre rubrique Best of Music 

 Hier soir, c'était la première fois que nous voyions la nouvelle élue en live. Noémie Wolfs, 22 ans réussit à relever un challenge de taille.

 

Son timbre de voix, n'est pas très éloigné de celui de Geike.

 

Noémie Wolfs a donc fait ses grands débuts sur le nouvel album du trio, The night before, paru le 26 novembre 2010.

Magnifique !

 

Les chansons du dernier opus continuent de passer en boucle sur toutes les radios du pays.
Les garçons d'Hooverphonic  entrent en costume et cravatte noir et chemise blanche.

 

Très classe, tout comme Noémie Wolfs dans un Vichy noir et blanc  superbe  !  


Hooverphonic était en Italie le 21 juillet, jour de fête nationale. Comme ils n'ont pas pu profiter de ce moment de fête, important pour eux, ils demandent au public de fêter la Belgique sur la place, un jour plus tard ! Ca marche ! Que ça fait du bien d'entendre ces belges, flamands, nous parler avec simplicité et conviction, en français s'il vous plaît, de la Belgique.


Alex Callier, leader et fondateur d'Hooverphonic : « Ca fait plus de 10 ans que l'on parcourt le monde. Nous sommes de vrais belges on rencontre des Wallons, Flamands, Bruxellois. Gégé à la technique par exemple est wallon.. » Le tout exprimé avec un accent succulent, caractéristique de nos dialogues emprunts de convivialité lorsque des citoyens des 2 communautés échangent, dialoguent.


Et de poursuivre, visiblement très heureux d'être à Spa :« On n'est pas au Standard ici »,...Rires ! « Moi, je ne connais rien au foot, ce que j'aime, c'est la nourriture, j'adore les moules frites. » Nous, ce que nous aimons chez  c'est que contrairement à ces artistes qui parlent à leur public en flattant leur égo, ici tout est simplicité, naturel, sentiments partagés.


« Anger never dies », « The nigth before », « Heartbrocken »,... tous ces titres du nouvel album qui nous inspirent et font vibrer le public pour un concert de qualité.
Enfin, Alex Callier « Ecoutez les paroles de cette chanson. C'est comme si on mettait Di Rupo et De Wever dans un grand lit,... Ecoutez bien.... » En résumé : Que vive la Belgique
Un tout beau final, après1h30 de concert. Tous les bras sont levés jusque tout au-dessus de la place.


Vous avez compris que nous avons adoré ce concert, et c'était partagé puisque Noémie Wolfs s'écriera en signe d'au revoir « C'était génial ! Merci »


Aaron 21h45 Scène Pierre Rapsat
C’est un style bien particulier dans le paysage musical français où ce groupe détient une place particulière dans un univers unique et personnel. Le public est venu très nombreux pour Aaron, c’est une évidence que je constate en regardant autour de moi et en écoutant la réaction de nombreuses personnes voisines à moi.
Le fameux titre ‘lily’, le plus gros succès du groupe va faire plaisir aux nombreux fans. L’éclairage de ce concert est aussi important car il illustre bien le show dans son côté parfois intimiste ou franchement rock qui caractérise le son ‘Aaron’.

 
Photo Alex Caro

 

 

Cali 23H45 Scène Pierre Rapsat

Photo Alex Caro 

23h45 déjà lorsque Cali fait son entrée en scène devant le public entièrement acquis à la cause de ce chanteur très charismatique et véritable ‘bête de scène’ !


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C’est quand le bonheur ? C’est tout de suite manifestement pour des milliers de cœurs battants pour lui et au rythme de ses chansons riches de textes accrocheurs, authentiques et intéressants

Je crois que je ne t’aime plus’, ‘je m’en vais’ autant de chansons partagées avec les gens présents pour cette grande communion de la chanson française avec l’un de ses représentants qui compte.
Clin D’œil à Adamo et à Arno avec ‘les filles du bord de mer’ pour relancer l’ambiance.

Déplacement en ‘crawl surf’sur le public et jusqu’à la moitié de la place tout en continuant à chanter, ça c’est du Cali !

 

 
Photo Alex Caro 

Quelle performance live et quel excellent groupe pour l’accompagner. Des titres de son dernier opus ; ‘la vie est une truite arc-en ciel qui nage dans mon cœur’ qui rend hommage à Léo Ferré sera  mis à l’honneur ici avec plusieurs de ses titres.
Un grand moment de partage musical et d’humanité dans l’humilité à l’image de l’œuvre de Cali.

 

Vos chroniqueurs Best of Verviers : Alex Caro et Christophe Dechêne

 

Mise à jour le Samedi, 23 Juillet 2011 12:43