L'École Liégeoise du Paysage à Botrange. Jusqu'au 16/06 |
Écrit par Albert Moxhet | ||
Jeudi, 30 Mai 2013 13:19 | ||
En tête du catalogue, Jacques Goijen cite quelques lignes du célèbre chroniqueur liégeois Victor Moremans (1890-1973) : « Qu’ont donc ces fagnes ensorcelantes pour ainsi attirer les peintres ? Une âpreté sauvage, des brouillards impénétrables, des ciels immenses et torturés, des horizons à perte de vue, des arbres grelottant sous le vent, des neiges que l’on croirait éternelles. » Voilà décrits avec concision les caractères marquants du paysage fagnard en même temps qu’une large part de la production picturale qui s’en inspire.En tête du catalogue, Jacques Goijen cite quelques lignes du célèbre chroniqueur liégeois Victor Moremans (1890-1973) : « Qu’ont donc ces fagnes ensorcelantes pour ainsi attirer les peintres ? Une âpreté sauvage, des brouillards impénétrables, des ciels immenses et torturés, des horizons à perte de vue, des arbres grelottant sous le vent, des neiges que l’on croirait éternelles. » Voilà décrits avec concision les caractères marquants du paysage fagnard en même temps qu’une large part de la production picturale qui s’en inspire. Ainsi en va-t-il, par exemple, d’un Fernand Vanhulsem à côté de Ludovic Janssen (photo 1), Émile Pasquasy (photo 3), Richard Heintz, Dieudonné Jacobs ou Émile van Aubel. Et puis apparaissent d’autres facettes ou de "nouvelles" œuvres de peintres que l’on croyait connaître, comme Luc Faisant ou Émile Massin (photo 4), qui révèlent des sujets peu traités, comme la pluie, ou des compositions et des tonalités différentes.
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Mise à jour le Samedi, 01 Juin 2013 11:01 |