Une muse d'Apollinaire à Stavelot |
Écrit par Albert Moxhet | ||
Vendredi, 14 Février 2014 00:24 | ||
Dans le fascicule qui vient d’être édité par l’Association internationale des Amis de Guillaume Apollinaire sont reproduites les dix-sept cartes postales pour lesquelles Maria et ses sœurs ont posé. Les nombreuses variantes d’édition sont également répertoriées avec précision, mais l’ouvrage va plus loin, le souci de Fanchon Daemers étant de restituer le contexte familial et social qu’ont pu connaître Maria (1881-1919), Irma (1882-1942) et Jeanne (1886-1915) Dubois, contexte sur lequel est venu se greffer le passage d’Apollinaire dans notre région.
Les investigations et les contacts de Fanchon, les collaborations qu’elle a obtenues l’amènent à reconstituer avec un maximum d’exactitude le climat d’une époque dans laquelle beaucoup de choses allaient changer. Et, au travers des poèmes cités – même en wallon – , c’est avec émotion qu’on se rend compte de l’imprégnation que la Haute Ardenne a exercée sur la sensibilité du jeune poète, qui, en l’espace de trois mois, avait pu s’y intégrer avec bonheur.
Les documents et autres éléments de l’histoire de la famille Dubois que Fanchon Daemers a pu rassembler lui permettent d’évoquer la vie quotidienne stavelotaine jusque dans l’identification des lieux où furent prises les photographies de Maria et de ses sœurs. Cela, très simplement, fait revivre le cadre resté un peu mystérieux sur lequel s’interrogera le poète : Mareye était très douce étourdie et charmante Moi je l’aimais d’Amour m’aimait-elle, qui sait ?
![]()
[Référence : Fanchon DAEMERS, Une muse d’Apollinaire à Stavelot. Maria Dubois et ses sœurs en cartes postales, Stavelot, Association internationale des Amis de Guillaume Apollinaire, 2014, ISBN 978-2-9601458-0-9. Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir. ] |
||
Mise à jour le Vendredi, 14 Février 2014 00:54 |