Amico Fragile : Un regard sur l’oeuvre de Paolo Zagaglia le 11/5 à Herve |
Écrit par Best of Verviers | ||||||
Mercredi, 02 Mai 2012 12:33 | ||||||
- En fait, cela fait maintenant presque 48 ans que j'ai écrit mon premier texte. Depuis lors, j'ai beaucoup écrit et fait des films, comme beaucoup d'autres presque dans mon coin, toujours pour un public assez restreint.
C'est un grand bonheur que je ne pensais pas connaître (j'ai toujours dit en blaguant que mon talent serait reconnu quand je serai mort...) et je pense que l'émotion sera grande lors de cette soirée du 11 mai car si quand on fait des films, on pense au public, ce n'est jamais le cas quand on écrit des poèmes, des nouvelles, des romans. Photo du film "Regards" Or tous mes textes signifient beaucoup pour moi, ils marquent tous des moments importants dans ma vie. Certes, ils ont été ré-élaborés, écrits sous forme littéraire pour transmettre une émotion et ne racontent pas vraiment ce que j'ai vécu. Mais moi je sais à qui, à quoi, ils se réfèrent exactement. J'espère que la salle vibrera, sera sensible aux sentiments que j'ai voulu faire passer. C'est mon but dans tout ce que j'entreprends : transmettre une émotion, le reste n'est que mots, images, qui se suivent et sans intérêt. Merci Paolo.
Paolo Zagaglia, son oeuvre en quelques mots : Il fonde, en 1988, la société d’édition et de production de films Irezumi Films. Son film « Bella Ciao. Le silence des Communistes » qui date de 2005 est primé au Festival de Vérone et retenu pour plusieurs autres festivals. Son court-métrage « L’étang bleu » a reçu la prime à la qualité par le Ministère des Etrangères et est distribué en salle. Il publie « Eux Deux », une pièce intimiste, « Train de nuit », comme « Eux Deux » se développe au départ du syndrome de la séparation sur lequel des personnages essayent de reconstruire une personnalité qui s’efface comme trains dans la nuit. « Femme seule, chez elle, instable au bord de l’abîme » est un monologue, celui d’une femme qui parle à la photo de son mari décédé et toujours aussi présent dans son cœur et sa vie quotidienne. Il signe, avec Jean Davister, un excellent scénario policier « Grand Hôtel » qui se passe dans les milieux de la laine à Verviers.
|
||||||
Mise à jour le Mercredi, 02 Mai 2012 12:43 |