Chevreuils printaniers
Écrit par Renaud Tiquet   
Jeudi, 25 Mars 2010 15:09
Mercredi 24 mars 2010, je décide de faire une séance d'affûtage en soirée.
Les éphémérides du jour : lever du soleil à 6h35, coucher à 19h03.
Je prépare le matériel et démarre de la maison à 16h15. Arrivée sur les lieux 17h00.
J'installe mon affût et me voila prêt pour 2h00 de guet.
 
La première heure passe, toujours rien à l'horizon. Quelques ramiers se chamaillent sur la cime d'épicéas en face. 
Un pic épeiche martèle un vieux bouleau sur ma droite et derrière moi un écureuil se régale d'une pomme de pin.
Les courbatures se font sentir après être resté 1h45 sur ma chaise, qui n'est pas des plus confortable.
 
Le soleil descend dans le ciel, atténuant ainsi la luminosité. Je garde espoir car rien n'est jamais perdu.
Effectivement, les feuilles craquent sur ma gauche ; je tourne tout doucement la tête et j’aperçois un brocard. Je le laisse venir. 
Il sort du sous-bois pour se présenter à 25 mètres devant moi ; il ne m'a pas repéré. Je déclenche et suis surpris moi même par l'efficacité de mon camouflage.
 
 
 
 
Il continue gentiment à paître quand, sortant du même endroit, un autre chevreuil fait son apparition. Celui-ci est coiffé de bois en velours. 
Je profite de leur quiétude pour faire quelques photos. Mais cela ne durera pas.
 
 
 
 
Un bruit en face de mon poste retentit dans les feuillus. Le coiffé donne l'alarme et repart aussitôt d'où il est venu.
 
 
 
 
Le deuxième ne comprend pas tout de suite et tarde à déguerpir.
 
 
Il reste figé à scruter l'horizon pour identifier le danger. 
 
 
 
Après une longue hésitation, il finit par écouter son instinct craintif et s'en va pour disparaître dans la végétation.
Quand à moi, je m'en suis pris plein les yeux pendant un bon quart d'heure, avec une vingtaine de photos.
Le soleil se couche en laissant la place à l'obscurité ; il est temps pour moi de rentrer.
 
 
 
Renaud Tiquet. 

Mise à jour le Samedi, 27 Mars 2010 08:35