Jacques Brigitte |
Écrit par Best of Verviers | ||
Dimanche, 05 Octobre 2008 08:17 | ||
Comment te définir en quelques mots ? Difficile de parler de soi … On me dit (à juste titre) peu conventionnelle, fantaisiste, secrète, indépendante, les pieds sur terre et la tête dans les étoiles !
Tes plus grands bonheurs ? : Sans hésiter : Voir rire nos enfants. Entendre les éclats de rire de nos petits enfants. Pouvoir les rassembler chez nous chaque vacances de l’année, et vivre leur imagination inépuisable qui m’impressionne toujours.
Les mots que tu préfères ? Tendresse - lumière- passerelle - aller vers
Les gens que tu admires ? Sœur Emmanuelle, Jacques Brel mais surtout beaucoup de gens simples, ordinaires qui sont, sans le savoir, des porteurs de lumières. ..
Quels auteurs aimes-tu ? Beaucoup ! En ce moment je relis et j’aime R.M. Rilke, C.Michelet, « La plus que vive » de C. Bobin, « Célébration du quotidien » de C. Nys Mazure
Ce que tu aimes en vrac et dans le désordre ? Passionnément : La photographie et son langage.
Le cinéma aussi et tenir moi- même une caméra… Photographier et filmer des histoires, restituer des atmosphères, témoigner par l’image. Donner des souvenirs aux autres pour leur boite à bonheurs..
J’aime : l’inattendu, les fenêtres et les portes ouvertes, les boites à musique, la montagne, les vieux manèges, les places de villages, le bruit des vagues, les feux d’artifice, les couleurs de la Provence, les cerf volant, les espaces , l’odeur du foin coupé, le risque, les coulisses des choses, le calme, le printemps dans le jardin, J’aime faire des surprises, voyager avec mon mari, découvrir une ville très tôt le matin. J’aime marcher pieds nus dans l’herbe, écouter, observer les gens, exprimer des choses positives, décider à l’improviste, dormir à la belle étoile avec mes petits enfants, regarder un enfant qui dort, m’asseoir à même le sol !
Ton rêve ? J’en ai toujours plusieurs ! Quand j’étais plus jeune, c’était … rencontrer Lino Ventura ! Je pensais que c’était peut être possible et ce n’est pas arrivé … Plus tard je rêvais vraiment d’aller en Inde. Je pensais que c’était évidemment impossible, et … c’est arrivé… ! Conclusion : il faut rêver. Un curieux hasard et des circonstances favorables m’ont conduite dans ce pays de l’indicible qui m’a bouleversée, fascinée et percutée… Je rêverais d’y retourner… de pouvoir revoir des gens qui m’ont touchée, et m’attarder longtemps, … avec une baguette magique dans mes bagages…
Je rêve aussi de trouver un journal qui, chaque jour, donnerait à lire une page entière de bonnes nouvelles. Une page qui donnerait du relief à tout ce qui nourrit et réconcilie avec l’optimisme , On peut rêver ! mais actuellement, et plus accessible : Je rêve de pouvoir trouver le temps et la persévérance d’ écrire pour révéler et laisser une trace à mes petits enfants de gens anonymes et magnifiques que j’ai rencontrés un peu partout, mettre en valeur ce qu’ils donnent ou ont donné à un moment précis, sans le savoir du tout… . Un livre de gratitude à des » porteurs de lumières » comme je les appelle, en racontant de belles histoires, vraies. Sinon , simplement je souhaite rester en bonne santé, à deux, le temps de voir grandir nos petits enfants et partager encore des bouts de chemins … des complicités et ce qui met la vie en couleurs… Ce n’est, en fait, pas un rêve, c’est une espérance. Ce que tu voudrais transmettre à tes futurs futurs futurs petits enfants ? La joie de vivre … malgré ‘ les malgrés’ de la vie.. L’aptitude à vivre, voir et dire les choses positives partout où on passe/. Quel message ? Celui de Mélodie
Tes souvenirs préférés reliés à Verviers ?Un souvenir d’enfance : La procession (au mois de mai je crois) qui défilait dans les rues de Heusy. C’était un événement très important auquel j’étais très fière de participer ! Les petites communiantes en robes blanches portaient un panier rempli de pétales de roses. Je me souviens encore de leur parfum et du plaisir à lancer ces pétales sur le parcours. .. bordé d’une foule recueillie..
Un souvenir d’adolescente : Mon émotion et mon bouleversement en écoutant pour la première fois Jacques Brel en concert au cinéma le Coliséum. J’étais assise à coté de mon grand père, et quand j’ai entendu « Les vieux » je me souviens que je pleurais …
Un souvenir d’adulte Les coulisses, dans tout Verviers, du tournage d’« Australia ». Cela m’a passionnée. Et j’ai appris énormément en regardant. Par ailleurs, mon mari, notre fils, une de nos filles et maman ont été figurants.Ca laisse des souvenirs de famille ! Important : Jean Jacques Andrien est à l’origine de ma première caméra et de ce qui deviendra une passion assortie de plus de 15 ans de reportages divers… et de rencontres aussi.
Ce que tu montres en premier à des amis de passage dans la région ? Sans hésiter et en toutes saisons, les Fagnes. Les étendues, les lumières et les atmosphères de cette nature particulière me fascinent. Les faire découvrir est un enchantement..
A Verviers, j’aime bien la gare, son style, son architecture. C’est agréable d’y accueillir quelqu’un et de passer ensuite devant sa très belle fontaine. Le circuit des fontaines à Verviers, est une superbe idée. J’aime évidemment le théâtre, comme tous les verviétois et au delà. Egalement le charme du Parc de Séroule. L’atmosphère du magasin’ Jour et Nuit’, le décor du restaurant « Le Patch », Le quartier de la place du village à Heusy qui a gardé le charme d’antan. Dans ces choix, je voudrais évoquer le traiteur « La Fermette » avenue de Spa. La qualité des produits et la gentillesse des personnes.
Ton livre "Dis, est-ce que ça repousse les ailes ?", l’écriture, sa petite histoire ? J’ai toujours aimé écrire, sur des cahiers ou des grands blocs des notes de bord, des impressions , des ‘ photographies en mots’ , des traces de la vie qui va… Un univers de mots, pour moi, dans mon coin, une habitude. J’aime aussi écrire des lettre, Jeune, il y a bien eu quelques poésies et un conte publiés par un ami, à mon insu, dans un quotidien mais je n’ai jamais pensé écrire un livre et encore moins pensé au monde de l’édition. Mais, comme souvent, les choses, les mots aussi, arrivent d’où on ne les attend pas …
Il y a déjà longtemps… (1984) j’étais un peu éloignée du monde, quand l’écho d’orages, de blessures et de tendresses m’ont donné l’impression de rencontrer la petite fille dont je parle dans le livre . Elle (je l’ai baptisée Mélodie) arrivait je ne sais d’où, elle était là, tout simplement.. Des questions affleuraient petit à petit à la surface de ses silences … je la sentais triste, j’écoutais longtemps (en et autour de moi…) puis je cherchais les mots qui pourraient, peut être, l’aider à revenir dans la lumière, Un oiseau s’est posé près d’elle, j’ai regardé ses ailes… Et Mélodie a demandé « Dis, est ce que ça repousse les ailes ? »…
De questions en questions , de mots en mots, les pages se sont ajoutées aux pages. J’écrivais presque malgré moi, je me sentais vraiment bien dans cette bulle d’écriture sur les orages, les cages, les jardins, et un oiseau qui parle … Je me disais que ce serait bien pour mes enfants plus tard de leur laisser Mélodie en petite « messagère » de vie et d’espérance.. Mon père est mort brusquement quand j’étais très jeune, alors je pensais, si cela m’arrive, Mélodie transmettra un peu de moi…, de ce que j’aurais aimé qu’ils comprennent .. Je ne pensais donc pas du tout, à ce moment de l’écriture, qu’un jour ces pages seraient publiées. Je n’avais pas envie de cela. Je « racontais » une histoire à mes enfants. Je crois que je suis restée plus de deux ans avec le bloc de feuilles qui attendait patiemment de m’accompagner ci et là, par intermittence comme un petit compagnon clandestin. Le jour où j’ai trouvé les mots pour expliquer comment il était possible qu’un oiseau parle, j’ai su que j’allais ranger le texte.
Finalement, je n’ai gardé que l’essentiel, peu de pages et peu de mots, Et j’ai laissé beaucoup d’espace entre eux… Cette année là, peu avant noël, on a imprimé le manuscrit pour des amis et quelques personnes qui souhaitaient ce texte, mais je n’étais pas du tout prête pour une édition, ni pour l’envisager . Je sentais pourtant que j’y reviendrai sans doute un jour, quand la vie en déciderait. Aurélia, une de mes filles, disait « quand je serai plus grande je dessinerai ton livre » . Le texte a attendu… plus de 15 ans, qu’elle grandisse ! Elle est graphiste à Paris. Un jour de mai (2003), au café du jardin des Tuileries où nous avions rendez vous, elle a déposé une enveloppe sur la table : « voici ton cadeau d’anniversaire ». C’était le manuscrit illustré…
Un moment de bonheur suspendu ‘au cœur de la tendresse qui entoure les éclosions…’ J’ai été profondément touchée par l’harmonie, la résonance des dessins avec les mots. Par les traits et les expressions’ de la petite fille. Quelques semaines après, sous l’impulsion de mon mari, nous nous sommes retrouvés chez l’imprimeur et ce texte illustré est alors devenu un livre ’ en pour du vrai’, en vente chez quelques libraires, le début d’une aventure humaine aussi inattendue qu’enrichissante.
Le parcours de ton livre est vraiment extraordinaire De bouche à oreille, de coup de cœur en coup de cœur, (de lecteurs et de libraires) il a pris un envol assez étonnant pour un livre édité à compte d’auteur. Très vite, tout au début, j’ai appris, en lisant par hasard ce jour là un classement dans ‘ La Libre Belgique’, qu’il était dans les meilleures ventes de deux librairies à Bruxelles. Ce qui m’a stupéfaite et m’a amusée à cause de son titre atypique entre des titres très littéraires et fort connus !
Ce classement d’un livre totalement inconnu a provoqué un début d’attention plus large et provoqué un, puis deux, puis plusieurs articles de presse. L’édition à compte d’auteur est ensuite devenue une coédition avec les éditions Le Cerf-Fidélité, des chemins se sont élargis en France, un peu en Suisse. Un site très épuré (un cadeau de mon neveu Patrick) a ouvert d’autres portes à des contacts et des informations ( www.dismelodie.be ) Yves Duteil, dont j’aime la poésie et l’humanisme et qui a beaucoup aimé le livre, lui a donné une très belle préface . (Je raconte cette rencontre dans une « lettre ouverte à Yves Duteil sur le site du livre), Mais surtout et de toute évidence, les lecteurs ont continué à ‘messager’ ce livre. Quatre ou cinq mois c’est la durée habituelle d’un ouvrage qui entre en librairie. Il faut savoir qu’en général, passé ce délais, 95 % des livres disparaissent totalement des comptoirs et des étales pour faire place à autre chose. Au delà, ce sont les lecteurs qui déterminent la poursuite ou non du voyage d’un livre Voilà. Actuellement en octobre 2008, 16 000 exemplaires ont pris leur envol.
Une nouvelle ré impression est en cours pour la fin de l’année. Les cercles vont discrètement s’élargissant. les lecteurs le portent encore et toujours et de nouveaux libraires qui le découvrent grâce à un lecteur, le prennent en coup de coeur . Ce petit livre s’offre beaucoup. Celui qui le reçoit l’offre à son tour, et ainsi de suite. De bouche à oreille, ‘de cœur à cœur, de mains en mains’ (comme me l’a joliment écrit un lecteur français) . Tout ce réseau, dont j’ai écho, ne cesse de me surprendre par la diversité de ses chemins : Salles d’attente de psychologues, séminaires de développement personnel, cours de yoga, soins palliatifs, hypnose, cours de théâtre, cours de français, formation de coaching , spiritualité, jeunesse… Voilà le fil rouge de cette aventure…
Savoir que Mélodie dépose un peu de soleil dans les hivers du cœur, et donne la main à ceux que la vie blesse, c’est , bien sûr, ce qui me touche profondément et m’importe essentiellement dans cette aventure…
Le courrier que tu reçois et quelques rencontres. Depuis le début je reçois énormément de courrier, il me touche au delà des mots, infiniment. Certaines longues lettres m’ont bouleversée, toutes sont émouvantes, Elles m’ouvrent à des univers que l’on rencontre sur le chemin des essentiels… je me répète mais ce courrier est et a été très important. C’est vraiment lui qui motive chaque démarche que je fais pour aider l’accès à ce livre. C’est ce courrier qui me remplit de gratitude pour tous ceux et celles qui prennent le livre par la main et s’en font les messagers . .. Dès le début j’ai répondu à chaque lettre, chaque mail. J’ai été et je suis encore souvent un peu débordée par le nombre d’histoires et de rencontres qui déboulent dans notre vie mais c’est la vie en couleur et beaucoup de bonheurs partagés. Parler de quelles rencontres ? Comment Choisir ? Ce n’est presque pas possible !! La plus inattendue dans le déroulement de son histoire est celle avec Maurice Druon, le doyen des académiciens de France. Voici comment l’ai je rencontré. A Paris, je suis amie d’un kiosquier, près du musée d’Orsay. Je vais souvent le voir, l’écouter , je l’aime beaucoup, Il s’appelle Nono.
Un jour j’ai observé, en restant en retrait, un homme étonnant à la stature très imposante, qui venait chercher ses journaux du matin. Un personnage. C’était Maurice Druon. Quelques mois plus tard, incitée par Nono, je lui ai envoyé mon livre et une lettre. Peu après, j’ai reçu une longue lettre, qui commençait avec beaucoup d’humour, de simplicité. Il avait été très touché par le livre, l’écriture et les illustrations. je sentais qu’il aimait beaucoup, il expliquait cela très bien . Une correspondance a suivi, j’ai adoré cette correspondance. Il souhaitait que l’on se rencontre et un jour que j’étais à Paris, il m’a donné rendez vous au ‘Café des deux musées’. Une histoire comme dans les livres ! Nous sommes restés deux heures à bavarder d’écriture, de politique, de lui bien sûr (j’avais plein de questions !). J’avais l’impression que nous nos connaissions depuis longtemps ! Aurélia est venue nous retrouver, il en était ravi . Une belle page de bonheur cette rencontre étonnante de chaleur et de simplicité avec un homme prestigieux, habitué aux tapis rouges… !
Encore quelques mots de l’une ou l’autre rencontre qui te vient à l’esprit ? Il y a la rencontre avec ce monsieur de 90 ans. Il m’avait commandé 50 livres … ( un pour chacun de ses enfants petits enfants et amis …) J’étais tellement surprise ! J’ai été les lui porter dans sa maison de jardinier à l’ombre d’une abbaye. Un bonheur de rencontrer cet homme chaleureux, très cultivé, très érudit, entouré de livres, un philosophe merveilleux avec qui j’ai beaucoup appris au fil de cette affection ‘paternelle’ qui dure maintenant depuis 3 ans.
Il y a l’arrivée d’un pianiste auteur-compositeur venu… d’Italie. Il avait reçu le livre en cadeau d’une amie (merci si chère Nicole) que j’avais aussi rencontrée par le livre. Il tenait à le traduire en Italien et souhaitait que nous nous rencontrions. Nous l’avons invité, il est resté plusieurs jours à la maison. . Il a composé et joué au piano pour nous. Il nous a raconté sa vie, ses tendresses, ses émotions … Partages de vie vraiment magnifiques. Il nous a beaucoup touchés par son amour du jardin , sa tristesse de repartir et les lettres qui ont suivi jusqu’à son accident de voiture (et sa mort) trois mois plus tard. Il y a aussi cette « rencontre à distance » très particulière, au fil des mots. Une correspondance régulière, surprenante, ‘ alchimique’, profonde, pleine d’humour aussi avec un lecteur Belge que j n’ai jamais rencontré mais qui m’est devenu très proche . ( Il m’a, entre autre, fait découvrir Arnaud Desjardin, je lui ai envoyé Rilke … )
Il y a l’histoire émouvante de Mélodie et Cécile . J’ai un jour reçu une longue lettre très touchante, très bien écrite aussi de Georgette D. professeur de Yoga, qui avait beaucoup aimé le livre. Dans ma réponse, je lui demandais, accessoirement, où elle l’avait trouvé. Cécile, une de ses élèves, (qui avait l’âge d’une de mes filles) le lui avait offert Cécile était atteinte d’un cancer grave… Quelques mois plus tard , un matin , au moment où j’allais partir à Paris, j’ai appris le décès de Cécile. Le jour des obsèques de Cécile j’étais à Paris. A l’heure de la messe dont je connaissais l’heure, je suis entrée au calme d’ une église avec le sentiment d’être étrangement proche de cette jeune inconnue, proche de sa famille, reliée par une tendresse intérieure et muette. J’ai su, à mon retour, que le livre avait tenu compagnie à Cécile pendant les mois de sa maladie, qu’elle l’avait offert à la plupart de ses amis et que, tout au long de la messe des obsèques , beaucoup d’extraits avaient été lus. J’ai été très émue, très remuée d’apprendre cet « accompagnement »…Nous avons voulu rencontrer Georgette et son mari . Ils sont devenus des amis. Parmi toutes les enveloppes reçues, je pense aussi à celle en provenance de l’Equateur contenant, en DVD, la traduction espagnole du livre, L’expéditrice , (si chère Sophie) , était une lectrice à qui Mélodie avait redonné des ailes et ‘ allumé ses fenêtres d’espérance’ (ce sont ses mots) après un grave accident. Nous avons correspondu plusieurs mois avant que Sophie ne vienne à la maison lors d’un de ses retours en Belgique. Complicités immédiates. Belle et profonde amitié. Sophie a quitté l’Equateur. Avec son mari elle a ouvert une maison d’hôtes dans les vignes près de Montauban, plus facile d’accès que l’Equateur ! Leur vin s’appelle « Le mas des Anges » C’est pas beau ça ? ! Bon, je vais arrêter ici ! Evoquer ces rencontres suffit à esquisser les ‘émouvances’ (j’invente le mot !) qui se cueillent sur le chemin de cette petit fille et son oiseau blanc … Des traces solaires se sont inscrites au cœur de mes tendresses et dans notre vie, grâce à ce texte.
Choisis des phrases qui te portent aujourd'hui dans ta vie « Un homme qui n’est plus capable de s’émerveiller a pratiquement cessé de vivre » (A. Einstein) « La journée la plus perdue est celle ou on n’a pas ri ! » (anonyme ) « C’est dans le jardin de chacun que le monde se dessine… » (« Dis, est ce que ça repousse les ailes ? ») « Ce n’est pas parce que les choses sont difficiles que nous n’osons pas. C’est parce que nous n’osons pas qu'elles sont difficiles » (Sénèque) « Il y a des gens qui ont une guitare et passent leur vie à regretter de n’ avoir pas un accordéon. Ils feraient mieux d’apprendre à faire de la guitare ! » (René Le Senne) « Le plus grand bien que nous puissions faire aux autres n’est pas de leur communiquer notre richesse mais de leur révéler la leur. » (Louis Lavelle) « Hier c’est déja de l’histoire, demain c’est le mystère, aujourd’hui est un cadeau. C’est pour cette raison qu’on l’appelle le présent. » (Barbara de Angelis) « Marcher dans la nature c’est comme se trouver dans une immense bibliothèque où chaque livre ne contiendrait que des phrases essentielles ». (Ch. Bobin) « Un succès considérable peut n’être qu’une coquille vide et une cheville tordue te faire retrouver le chemin perdu … » (Christiane Singer)
Merci Brigitte pour cette rencontre extraordinaire
Pour Best of Verviers, Christophe Dechêne Octobre 2008 |
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Mise à jour le Dimanche, 30 Novembre 2008 14:18 |