Balade à travers la campagne de Jalhay
Écrit par Christian Desart Guide nature   
Vendredi, 29 Janvier 2010 13:43

Si vous cherchez à vous oxygéner en cette période hivernale, je vous propose une balade sans difficultés majeures que j’ai testée récemment. Il s’agit de la promenade n°1 intitulée « A travers la campagne»  dans le guide des promenades du patrimoine que l’on peut obtenir dans les offices de tourisme de Sart-Jalhay ou de Theux.  

 

Cette balade aux milieux très variés de 7 km démarre à l’église St Michel de Jalhay qui fait partie des clochers TORS au même titre que Baelen, Goé et Polleur.

Face à l’église, nous empruntons la rue de gauche qui nous mène à la route nationale. Traversons celle-ci et après la station service, la première route à droite. Dans un virage à droite, là où se dresse le calvaire de Foyr, nous empruntons le petit chemin face à nous. Profitons de la vue qui nous est offerte sur le bocage composé de prairies entrecoupées de haies vives composées d’essences indigènes (aubépines, prunellier, houx …).

A la sortie de ce chemin, droit devant nous, nous continuons la route et laissons une route à droite et une autre à gauche. Juste après celle-ci, face à une croix en fer blanc, démarre une impasse au fond de laquelle se trouve la fontaine de Foyr (fontaine Hakin), réputée pour son débit constant. Reprenons notre itinéraire. Un peu plus haut, après une cabine téléphonique se situe le carrefour des quatre bras (remarquez sur la droite la croix en pierre de taille).

Nous poursuivons à gauche vers le centre du village. Dans cette rue nous ne manquerons pas de remarquer l’habitat traditionnel de la région dont les anciennes fermes sont composées de 3 cellules (le corps de logis, l’étable et la grange). Une centaine de mètres après la dernière habitation nous empruntons un chemin sur la droite, appelé « Sentier de l’écureuil ». Ce petit sentier me semble intéressant à plus d’un titre. En effet on y trouve là-bas quelques arbres indigènes remarquables, une zone humide qui me semble attirante lors de la migration des batraciens pour leur reproduction. Sur la gauche du chemin, des déblais de terres fraiches trahissent la présence de notre ami le blaireau, cet animal qui creuse un réseau de galeries parfois impressionnant qu’il partage volontiers avec le renard (lors de mon passage, j’ai par ailleurs découvert un cadavre de renard dans le chemin).

A la sortie du chemin, prenons directement sur la gauche ensuite nous traverserons la route pour gagner le village de Surister.

Arrivé sur la place du village, nous descendons la rue principale jusqu’à un petit chemin sur la gauche entre les maisons n° 8 et 9. Ce petit sentier pittoresque nous mène à  deux prairies que nous traverserons par les échaliers pour arriver sur un chemin que nous prendrons par la droite. Ignorons les deux chemins de droite pour entrer dans le bois surnommé « la Heid des Frumis » ou le bois des fourmis. Nous sommes ici dans un bois d’épicéa apprécié des fourmis rousses qui font ses monticules d’aiguilles d’épicéa adossés à un tronc pouvant aller jusqu’à un mètre de haut. A l’intérieur, les galeries peuvent descendre jusqu’à un mètre. Les avantages de ce dôme sont qu’en cas de pluie ou de neige, les fourmis sont toujours au sec car l’eau ruisselle le long du dôme sans y pénétrer et de plus cet amas d’aiguilles maintient une température constante de près de 20° à l’intérieur. Il faut savoir que les fourmis ne piquent pas, elles ne possèdent pas de dard. Par contre, elles contractent l’abdomen pour projeter un jet d’acide formique (jusqu’à 50 cm) pour paralyser leurs proies

 

 

Dans le fond, nous arrivons à deux ruisseaux qui se rejoignent  (le ruisseau des Prés Copa et le ruisseau de La Morette) pour former le ruisseau du Botné, qui se jettera après dans la Hoëgne.

Là nous quittons le chemin principal pour monter dans le bois sur notre gauche. Après +ou- un kilomètre à la sortie du chemin, il nous suffira de prendre à droite puis à gauche pour rejoindre notre point de départ. Si comme moi, vous avez un peu de chance, vous pourrez entendre le pic épeiche ou encore la sitelle bien présente dans ce milieu. Au vu des dispositifs installés à plusieurs endroits (fils électriques proche du sol) on pourrait avoir la chance de rencontrer le sanglier qui cherche à atteindre les prairies afin d’y trouver quelques vers dans le sol. Les lieux sont fréquentés également par le chevreuil car j’y ai détecté quelques empreintes.

Je ne compte pas les espèces d’oiseaux que l’on peut rencontrer dans cette balade au vu des sites très différents que l’on traverse (villages, chemins, pessières, prairies) Vous trouverez les commentaires touristiques de cette balade dans le guide réalisé par le GAL (Groupe d’Acton Locale) ainsi que 12 autres circuits de randonnées.

Desart Christian Guide Nature

Mise à jour le Mercredi, 03 Février 2010 13:53