Francofolies 20 juillet 2011 : De "The Waow" à Duteil et Christophe Maé,
Écrit par Best of Verviers   
Jeudi, 21 Juillet 2011 10:45

Les Francofolies de Spa ?

Christophe Maé nous l'a confirmé, lors de la conférence de presse :  « J'en ai toujours entendu parler. Je sais que les plus grands sont passés ici. Ca me tenait à coeur de venir à Spa et puis en Belgique, je m'éclate tout le temps. Je sais d'avance que  ça va être une belle soirée,.... si on ne prend pas la pluie ! On se voit ce soir alors...». Ce soir ? C'est aller trop vite en besogne !

Retour au début de cette journée.
Le jour J, mercredi 20 juillet 2011 est enfin arrivé !

Les Francos 2011 débutent. Notre badge presse retiré au Radisson, celui-ci scanné à l'entrée du Parc, cette première journée promet d'être bien remplie. The Waow considéré comme le meilleur groupe Power Pop sur Liège, est annoncé par Charles Gardier comme premier concert Francos 2011 de la scène principale du Parc de 7 heures.

La bande son reprenant le célèbre « Francooooos, Francofoliiiiiies » n'est pas encore au rendez-vous, petit rodage inévitable.

C'est avec le sourire que maître Charles tente de s'y coller, mais sans trop de conviction. Il faut dire que le monde commence tout juste à arriver. La température est clémente et la météo au sec ! C'est parti pour 5 jours de folies.

 

The Waow 14h000 scène Proximus

Photo Jacques Clérin sur notre rubrique Best of Music

 5 jeunes garçons de noir vêtus nous proposent un show énergique. Ils sont présents pour la seconde année aux Francos de Spa.

Les voici donc cette fois sur la scène Proximus. Le son rock et beats électro est un met judicieux et apprécié en entrée de ce festival.

Ca commence fort et bien pour la poignée de festivaliers présents avec un Julian Arlia aux comandes, chant et clavier accompagné de son groupe qui nous propose des riffs bien ficelés.

Nous avons droit à du power pop énergique, joué avec talent et sans complexe par ces jeunes gars.

 

Les Liégeois sont là !

Le public aime déjà ça !



Tailors of Panama 15h15 Scène Proximus

Tailors of Panama, il s’agit du nouveau projet de Thierry Plas (ex Machiavel) qu'Alex Caro a pu rencontrer.

Impressions recueilliesjuste après sa sortie de scène et un concert soutenu rock/pop à souhait réunissant  Lenny Monkeybrain  impressionnant chanteur, Jean-Pierre Onraedt, batterie et François Garny à la basse.

 

Photo Jacques Clérin sur notre rubrique Best of Music 


A : Que penses- tu de l’accueil du public Spadois pour votre concert ?
T.P : L’accueil du public a été très favorable à notre groupe et nous sommes ravis de jouer ici pour défendre notre album ‘contraband’ qui vient de sortir
A :Ce nouveau projet te tient à cœur, te sens-tu bien dans le band et es-tu heureux de la façon dont les titres de l’album tournent sur scène ?
T.P :Oui, je me sens très bien dans le groupe qui est composé d’amis de longue date, et je dois dire que j’aime la façon dont les titres sont joués en ‘live’ car il s’agit ici de notre 1er live réel si l’on fait abstraction  d’un concert de présentation d’album au ‘Spirit of 66  Verviers’ et de 1 ou 2 ‘showcase.



Blue Velvet  15h30 carrefour des jeunes talents

Au centre de Spa, il y a déjà du monde pour Blue Velvet, groupe annoncé aux sonorités pop et folk. Tout de suite, nous avons été attiré par l'énergie positive déployée par le groupe. Micro et hP déclinent leur répertoire coloré sur la scène « Carrefour des jeunes talents » avec des morceaux plus intimistes et d'autres caractérisés par des recherches sonores très intéressantes.
Peu de paroles entre les morceaux et s'ils n'ont pas l'air de vouloir trop communiquer, une sensibilité certaine émane ces deux gars lors de leur prestation.
Sur leur site, ils expliquent que voir un de leur concert « C'est un peu comme entreprendre un itinéraire hors du commun qui vous plonge dans un univers aux limites de vous-même, où la musique trouve certainement son moteur le plus précieux, entre le chaos et la structure harmoniques ».
Une belle présence sur scène, efficace, morceaux bien construits, pas étonnant quand on sait que Rudy Trouvé a été aux commandes des sessions du nouvel album Level II.
Affabulés de leurs lunettes de soleil opaques, ils  défient une météo toujours clémente. Pourvu que ça dure...

Medi 16h45 Scène Proximus

 

Photo Jacques Clérin sur notre rubrique Best of Music 

Nous assistons ensuite au concert de ‘Medi’ (F), qui va livrer un set endiablé genre Funky/soul/Rythme and blues en Anglais.

 

Ça bouge bien sur scène et le public accroche bien à ce groupe mené par Medi, ce multi-instrumentiste chanteur leader ex-batteur de Charlie Winston avec qui il s’est déjà produit en Belgique.

 

L’ambiance monte d’un cran et le public s’étend de plus en plus loin devant la scène ‘Fnac’.

 

Deux reprises au programme du set de Medi, ‘Day & Night de Michaël Jackson et un titre de Stevie Wonder.




Daniel Helin 16h45 Dôme Fortis
Assis sagement sous le Dôme, quoiqu'un peu en avance, nous attendons avec une certaine impatience Daniel Helin, auteur belge, chanteur, musicien, écrivain.
Un allumé impertinent, drôle, pince sans rire, ironique, dérision de lui. « L’ironie étant à mes yeux parfaitement compatible avec une belle pêche d’espoirs divers à partager ! »
Il faut bien tendre l'oreille pour saisir toutes les finesses de ses petites et grandes histoires, celles de la vie. Jeux de mots plein d'humour, impertinents, caustiques, un vrai troubadour des temps modernes.
« Aujourd'hui désolé, je ne ferai pas de streap-tease ! Je vais sortir de scène puis y revenir, faites-moi un triomphe ! » lance-t-il. Il s'exécute et le public déjà conquis l'ovationne. Le ton est donné.
Ensuite, plus fort, Daniel Helin explique qu'en général, il slame ou qu'il boody surf ou qu'il crowd surf lors de ses concerts et d'y aller de sa petite explication : action généralement observée dans les concerts punk, rock et metal et qui consiste pour une personne à sauter ou à se laisser tomber depuis la scène et à se faire porter par la foule en étant allongé.
Vu l'espace vide au-devant de la scène et le public sagement assis sur les chaises, Daniel Helin explique qu'il ne le fera pas cette fois.
Son public le prend au mot. Quelques forts bras se lèvent et attendent son plongeon. Surpris, il respire puis plonge. Allongé sur le ventre, il fait la planche, comme un héro porté en triomphe.

Photo Jacques Clérin sur notre rubrique Best of Music 

Remonté sur scène, il sollicite une nouvelle participation corporelle du public ou fait semblant que le concert est terminé. Le public bon enfant joue le jeu, applaudi, le rappelle. Rires ! « Merci pour votre spontanéité ! » lance-t-il.
Spectacle interactif, haut en couleurs, décalé, poétique auquel un public multi-âges a participé avec beaucoup de plaisir en chantant et en riant. Le bonheur est sous le Dôme.

Luke, 17h45 scène Fnac
Plus de 10 ans que Luke parcourt les scènes de France. Du très bon rock français résonne dans le Parc de 7 heures. La scène Fnac se trouve maintenant sous les yeux d'une assistance très fournie, amateurs et connaisseurs s'y sont donnés rendez-vous.
La voix de Thomas Boulard accroche, lui qui est le chanteur et guitariste du groupe de rock français  depuis 1998. Thomas est aussi le compositeur principal des morceaux du groupe.
Il nous entraîne sur des rythmes bien carrés.  A capella, sa voix chaude ne laissse personne insensible. Ce groupe a des planche, ça se sent !

En 2003, l'album « La tête en arrière », vendu à 300 000 exemplaires est arrivé 14ième et est resté 81 semaines dans les charts français.

En 2007, « Les enfants de saturne » arrive à la 8ième position.


« D'autre part », leur nouvel album (2/2010) remet le groupe sur les routes.

 

L'énergie du rock est bien présente et signe du ciel, le soleil se pointe pour la première fois de la journée. Tous ravis ! 

 

Dans le public, bras levés, ça se trémousse partout. Maturité, expérience de la scène, mélodies bien construites.

Le public aime ça. 

 

Photo Jacques Clérin sur notre rubrique Best of Music


Fin du concert sous une pluie d'ovations, la pluie, elle ne semble plus bien loin !

Florent Marchet 18h45 Dôme Fortis
Un gars bien attachant se présente à nous. Il a appris le piano à l'âge de 5 ans et à ses débuts en 1996, il jouait avec son groupe des musiques irlandaises dans des écoles, hôpitaux psychiatriques, prisons,...
Trois albums plus tard « Gargilesse 5 » en 2004, «Rio Baril » en 2007 et le tout récent « Courchevel » , on a déjà pu le retrouver aux côtés de Christophe Miosec, Philippe Katerine, Thomas fersen, Axel red, Stephan Eicher, ... Rien que du lourd pour ce déjà talentueux jeune garçon !
Quelques portraits d'univers sociaux sont au rendez-vous sur des musiques au son très pop, Florent Marchet s'offre à nous avec passion. Musicien complet, guitare, piano, une voix bien assurée,  mélodies bien construites, look unique avec son petit débardeur à col en V sans oublier sa cravate,... il a un côté sensible et attachant. Pas pour rien qu'il ait chanté en duo avec  Jane Birkin ou Gaëtan Roussel dans l' émission Taratata.
Un voyage musical vers des pays et des contrés pas tellement éloignées puisqu'il s'agit de celles de la vie. Florent Marchet reste un guide sensible, poète moderne, observateur du genre humain. Déjà un must de cette première journée

Photo Jacques Clérin sur notre rubrique Best of Music  

Christophe Mae, conférence de presse à l'hôtel Radisson 19h30 – 19h50
A peine réveillé en sortant du car, il se présente aux journalistes avec un peu de retard. La star, l'idole est réellement attendue à Spa. Plusieurs fans, des filles, se sont postées au premier rang au-devant de la scène Pierre Rapsat depuis la nuit de mardi 19 juillet. C'est tout dire !
Entrée par une porte dérobée. Sourire aux lèvres, il s'assoit seul, demande du regard à ses potes de venir s'asseoir avec lui, mais non, il doit faire face, seul ! Rires. Décontracté le garçon !
Il s'excuse de paraître fatigué, « J'émerge en même temps ». Il vient de se réveiller, « j'étais en pleine sieste dans le bus ». Rires !

- Sa vie ?.... « J' aurais pu devenir pâtissier comme mes parents, j'ai d'ailleurs commencé à 17-18 ans. Je n'étais pas fait pour les études », lance-t-il.
« A 14 ans je suis tombé de passion pour la musique. A partir de 18 ans,  j'ai commencé à faire la manche et dix ans plus tard, j'étais à Forest national en Belgique. »
La musique ça a toujours fait partie de ma vie. J'en écoute beaucoup, je la vis ».
Son groupe ? « Une forte complicité, des garçons avec qui j'ai commencé à jouer en faisant la manche sur la Côte d'azur.  Ce sont des amis que je cotoye depuis une quinzaine d'années. J'ai la chance de m'éclater avec eux. ».

- Le succès ? « J'essaye de vivre avec, le plus naturellement possible. J'ai la chance de rencontrer beaucoup de gens ! ».

- Rencontrer la presse ? « C'est quelque chose de naturel, juste du plaisir. Il s'agit d'un lien avec mon public.  Ils ont besoin de m'entendre un peu parler, là je vous raconte des détails. Sur scène ou sur un plateau de télévision, je ne raconte pas ma vie. Par exemple, je suis resté allongé durant un an; ça touche ou ça touche pas...Mais ça fait partie de ma vie ! ».

- Son nouvel album live qui sort en septembre« On trace la route », enregistré en Belgique ? : « Je suis passé 7 fois cette année à Forest national, je me sens bien chez vous. J'ai la chance d'avoir un public extraordinaire de partout, mais ici en Belgique il y a quelque chose de supplémentaire. Les gens  sont hypers démonstratifs, à l'écoute et très respectueux. Dans la rue, les gens ne me sautent pas dessus.  Je me sens bien chez vous.  Un  tel accueil, qu'est-ce que vous voulez que je vous dise! »

- Pourquoi un album live ? « C'est un peu moins aseptisé, c'est du brut avec une énergie supplémentaire. C'est là où je me sens le plus moi et aussi parce que la couleur musicale évolue il y a un peu plus d'influences  africaines, des caraïbes,...qui ressortent encore plus »

Xamanek 20h00 Scène Pierre Rapsat
Direction la place de l’hôtel de ville pour écouter ‘Xamanek’qui va ouvrir pour Christophe Maé et défendre ici son nouvel album ‘Somos Mundos’.
Un très bon moment musical riche en rythmes latins , nous donnant irrésistiblement envie de bouger et de chanter même si les titres nous sont inconnus, le but de la musique étant le partage avec le plus grand auditoire possible ! Le sens de la scène et du spectacle est évident pour ce groupe composé de 7 membres qui va rendre ici un bel hommage à Pierre Rapsat (qui a donné son nom à cette scène) et à tout ‘l’artisanat musical’ en général et dont Pierre faisait partie, c’est ‘universal fiesta’ !
‘Muchacha’ titre aux accents chilien ! Il faut dire que  les 2 leaders de ‘Xamanek’ proviennent du Chili et aiment parler de leur pays entre leurs chansons et à travers leur musique, ça sent bon le soleil et les vacances !

Photo Jacques Clérin sur notre rubrique Best of Music  

 

Alix Léone, 20h00 au Théâtre de Randstad dans le Casino
Avant le concert, nous avons lu dans une  interview qu'Alix Léone avait un rêve de bonheur : être en harmonie avec elle-même.
Ce ne semblent pas que des mots puisque sur scène, l'harmonie s'installe rapidement avec un trio de qualité basse, batterie, chant et guitare acoustique. Directement, nous sommes plongés  dans un univers très intimiste ! Alix Léone s'y dit également très sensible aux mélanges des sons, des couleurs, des odeurs, des lumières. On peut s'en rendre compte.  Le lieu est baigné par des ambiances lumineuses vives ou plus tamisées : du mauve, du bleu et du blanc, du rouge et du jaune. Le calme intérieur du Petit Théâtre contraste avec la frénésie du Village Francofou ou même de la rue.
Alix écrit ses propres mélodies et paroles, sa voix claire et limpide nous plonge dans un monde où les ambiances touchent aux sens, aux voyages, à la vie. Un voyage à NY, puis un autre au club Med « Trop de sous, trop d'ennui, trop de bijoux, trop de chichi ». Ceux qui ne la connaissent pas commence à la cerner, sensible, positive et vraie, sans façon ! Elle se dévoile telle qu'elle est, elle qui n'a pas encore osé se couper les cheveux courts ou porter des jupes. « Je n'écrirai pas de chanson d'amour, je n'ai jamais su le faire , je laisse ça aux romantiques » dit-elle.
Son regard est vif ! On retrouve dans ses chansons des histoires de vie qui touchent, qui marquent sur des mélodies aux sonoriés  « jazzy, rock, latino » qui restent un support vivant à ses textes.
Le public est ravi. Un rappel où seule sur scène accompagnée de sa guitare acoustique, elle nous emmène dans ses rêves de 15 ans, là où elle laisse découvrir une nouvelle fois sa voix et son coeur !


 

 

Hindi Zahra 20h15 Scène Fnac

 Photo Jacques Clérin sur notre rubrique Best of Music   

 

Zaz 21h30 scène Proximus

 

 
Photo Jacques Clérin sur notre rubrique Best of Music   

 

Yves Duteil 21h30, Théâtre de Randstad
« Il était déjà au festival de Spa en 1974, devait être présent l'an dernier mais un accident de voiture en a décidé autrement, Mesdames et Messieurs, Yves Duteil ».

Le théâtre est plongé dans le noir. Une douce mélodie sur un air de guitare, puis l'ombre d'un homme qui chemine, ombre qui se dessine sur le premier des trois drapés qui descend du plafond.  L'homme sort de l'ombre, se dévoile à nous en pleine lumière « Pour que tu rêves tous les jours de ta vie »... « Si j'étais ton chemin ! »
Les drapés en bandes verticales aux tons de lumière brun, vert pomme et fauve s'accordent en toile de fond avec le trio. Et quel trio ! Yves Duteil, Angelo Zurzolo au piano et Gilles Bioteau à la basse et contre-basse. Des virtuoses !

Pour ce nouveau spectacle, Yves Duteil a fait appel à  Néry, ex-membre de Les VRP connu notamment pour son travail avec Olivia Ruiz. Il dira à Sophie Gardier dans le premier Francoscoop : « Un plaisir renouvelé, une source permanente d'amusement, de complicité avec les musicicen, un sentiment d'une libération grâce à cette mise en scène bâtie en connivence musicale et poétique avec néry et les deux musiciens qui m'accompagent »; Tout est dit !
 Le spectacle à saveur acoustique, délivre ses harmonies de sons et de couleurs « Si j'entrais dans ton coeur pour ne plus en sortir » pour le plus grand bonheur du public.
Sur le chemin de la vie, Yves est un orfèvre pour nous compter ses histoires, les mettre en mots et en mélodies.
Dans le long passage sur l'éducation, l'enfance, ... nous voilà au coeur de l'Homme ! On dit souvent que l'adulte se construit principalement durant les trois permières années de sa vie,  et qu'éduquer, c'est sortir hors de, amener l'enfant hors de lui. L'ouvrir au monde !
L'enseignant que je suis reste sans voix devant son message d'une infinie tendresse à son institutrice madame Sevilla  : « J'ai reconnu, du haut des marches, la silhouette et la démarche, Cinquante ans se sont envolés, mon enfance a ressuscité, Vous aviez toujours fière allure, Des cheveux blancs jusqu'aux chaussures, J'aurais voulu vous embrasser mais j'étais trop intimidé, Je vous ai dit "Bonjour maîtresse" avec cette infinie tendresse... De ces riens, bonheurs ou bêtises, Qui vous forgent, qui vous construisent, Et vous restent comme un trésor qui se tait mais qui brille encore, Mes plus beaux souvenirs d'enfance dormaient là, dans votre silence, Je croyais les avoir perdus et soudain, vous êtes apparue... En nous laissant sur le tableau un grand soleil comme un cadeau.»
Son regard sur l'apprendre est tout aussi frappé de ce bon sens qui le caractérise : « À lire, à écrire , à compter, Ouvrir les portes encore fermées, Sur ce savoir accumulé, Qu'on lui en donne un jour la clé, Il a le monde à sa portée...Comprendre..., Combien la vie peut être belle, Et se mettre à compter pour elle, Faire la somme de sa différence, Et se soustraire à l'ignorance...Semer des graines au long des cœurs, Confier son âme et sa mémoire, A celui qui viendra plus tard ».
L'amour d'un père : « La pudeur fait que parfois, on se retient de dire à ceux qu'on aime, qu'on les aime.....  Ma fille m'a dit un jour : Vous n'êtes pas mes modèles mais mes repères ».
Un vibrant hommage musical est rendu à Claude Nougaro. Ses mélodies ramènent à la surface bien des émotions. Quelques notes distillées au piano et qui nous mènent à des accords parfaits.
Spectacle d'un cheminement intérieur. Combien de chemins de vie, d'épreuves a-t-il traversés, surmontés ? Yves Duteil touche avec ses mots, ses mélodies au divin, à l'âme.
Une étonnante sérénité émane de lui, le voix si caractéristiue reste douce, mélodieuse, joyeuse surtout et toute en sensibilité : « Tout l'amour qu'il t'a fallu pour que tu restes ici ».

La rumeur enfle, jusque dans la salle qui se passe le mot. Yves Duteil, Premier ministre crie un quidam depuis le fond de la salle !Hourra ! Viva ! La salle applaudit, même si nous n'avons toujours pas de gouvernenement.
La transition est facile puisqu' Yves Duteil dédie une de ses dernières chansons à tous les peuples qui sont en train de conquérir leurs libertés ! Et il y en a, l'actualité nous bouscule !
Merci Yves Duteil, on sent que ce public vous aime passionnément. Vous nous avez touché au coeur ! Pour la dernière, ça swingue ! Lorsque les lumières se rallument, il faut se rendre à l'évicence, le temps a passé si vite,  2 heures pour un concert que l'on peut considérer comme majeur dans cette édition Francos 2011.



21h30 Christophe Maé Scène Pierre Rapsat
La tête d’affiche fait son entrée à 21h 40 et donc un peu en avance mais qu’à cela ne tienne, tout le monde est là et la place est à présent garnie de 9.000 spectateurs tous voués à la cause de Christohe Maé.
J’avais pour ma part vu cet artiste en ouverture des concerts des stades de Johnny Hallyday en 2009 et n’avait été que partiellement convaincu…
Que dire alors de la prestation d’hier soir ? Et bien cette fois, j’ai été ravi tout comme les milliers de personnes ici de voir et d’entendre cet artiste de grand talent, au grand cœur et si charismatique se produire devant nous sur cette scène Pierre Rapsat.
Le ton est donné et magistralement s’il vous plaît par une équipe absolument soudée dans la mission principale de l’artiste qui ne fait qu’un dans ces moments, tout donner au public, tout partager sans tricher pendant une heure trente.

 
Photo Alex Caro

Mission réussie haut la main pour cet artiste qui positive à tout moment dans ses messages chantés ‘Tous ces gens’, ‘everyday people’, ‘pour ne pas tomber ’et narré ; ‘vous allez bien, je vois beaucoup de visages familiers, pourtant c’est ma 1ère venue ici, on sent qu’on est proches et entre copains ‘
‘on s’attache’ , l’énorme tube de Christophe sera repris en chœur par des milliers de fans acquis à sa (belle) cause. ‘Le jour se lever’ un autre moment unique où Christophe excelle à l’harmonica, titre rempli de feeling qui fera vibrer d’ondes positive tout l’auditoire.
La reprise du groupe ‘Téléphone’ avec le titre ‘un autre monde’ qui va littéralement déchaîner les auditeurs et colorer la place de mille feux orchestrés par ce titre tellement entendu pourtant mais magnifiquement revu par cette troupe magique !
Les 2 chanteuses noires ont une présence et une pureté de voix rarement entendue dans ce type de formation, c’est du bonheur à l’état pur. La sonorisation est parfaite, ce qui est donne encore un petit plus !
‘ça fait mal’, un autre titre de l’univers de Christophe terminera le show avant un rappel de 20 minutes !
Mais surtout, surtout, au-delà du talent de chanteur, de show man à la spontanéité et la mobilité énergisante et permanente de Christophe et tout le groupe, des musiciens exceptionnels, dont le fameux Jean–Philippe Fanfan à la batterie, je retiendrai de ce show la joie d’être là pour Christophe, la mission de partage et de positivité, réussie haut la main par le groupe dans sa totalité.
Le résultat en est : Des visages rayonnants dans le  public, souvent filmé par la caméra volante, visibles sur les grands écrans, les gens présents ont tous le sourire aux lèvres et sont heureux ! On  oublie nos soucis, la morosité climatique et la baisse de moral qui va avec…Ce type de concert en plus d’être mémorable nous donne de l’émotion grandeur nature dans une atmosphère inoubliable…

Vos chroniqueurs Best of Verviers : Alex Caro et Christophe Dechêne

 

Mise à jour le Jeudi, 21 Juillet 2011 11:42