Valentine Hortelan, pas encore 18 ans : Son roman Les Perles D'Endore
Écrit par Best of Verviers   
Mercredi, 27 Juillet 2011 08:19
La verviétoise Valentine Hortelan vient d'écrire un superbe roman:  Les Perles d’Endore aux éditions Persée. Nous vous le présentons. Rencontre avec Valentine, pas encore 18 ans ! Bonjour Valentine. Dans quelle catégorie peut-on  classer ton roman ?
C’est un roman fantastique.
 
- Un sujet en rapport avec les préoccupations de ton âge ou pas du tout ?
Pas du tout ! Le monde que j’ai crée est bien loin de la réalité,  pour la bonne et simple raison que j’écris avant tout pour rêver et faire rêver.
L’écriture est un moyen de m’évader, comme beaucoup d’auteurs, je crois. J’ai donc crée une réalité totalement différente de la nôtre, afin de ne placer aucun frein à mon imagination !

 

Néanmoins, il est évident que je puise dans mon quotidien pour faire vivre mes personnages. De plus, mon héroïne ayant le même âge que moi, ses préoccupations d’adolescente, sur le point émotionnel, je veux dire, sont sensiblement les mêmes que les miennes, ou que tout autre jeune de quinze/seize ans!  
 

 

- Le héros de cette histoire, tu nous en dis quelques mots ?
Elle s’appelle Tohaya Deldora et va vers ses seize ans au début du roman.
Je pourrais dire énormément de choses sur elle, comme les mystères qui l’entourent constamment, le poids de ses responsabilités et ses difficultés à concilier le tout à ses amitiés et amours. Néanmoins ce qui me vient vraiment à l’esprit, est sa principale qualité: la détermination.

Tohaya est forte mentalement, c’est une battante qu’aucune épreuve n’arrête. Ce point de sa personnalité est remarqué par beaucoup des autres personnages qui croisent sa route. Il est d’autant plus marquant que Tohaya a de nombreuses raisons d’abandonner, de renoncer.

Je pense que c’est ce qui est attachant chez elle : sa capacité à se relever lorsqu’elle tombe.


 
- Un petit résumé pour nous situer l'histoire ?
Les Perles d’Endore  raconte l’histoire d’un monde constitué de quatre continents : un pour les Hommes, un pour les Elfes, un pour les Nains et un pour les Démons. Ces derniers ont autrefois été vaincus par les dix Porteurs de Perles : les Yloniens, et renfermés à jamais sur leur continent.


Deux cents ans plus tard, le monde a oublié les terribles Démons des Enfers. Or, leurs partisans: les Allyés, tentent de les libérer. Pour cela, une unique solution : rassembler les dix Perles d’Endore. Neuf sont déjà en leur possession, la dixième pend au cou d’une jeune fille de quinze ans ignorant tout de son ascendance.


Les Perles d’Endore, c’est le combat de Tohaya Deldora pour préserver cette Perle, et par la même occasion : son monde.
Mais, entre amitié, aventure, secret, haine, magie et amour : la guerre menace d’éclater et de tout bouleverser.
 
 

 - Depuis quand écris-tu ?
Depuis toujours, si on peut dire ! J Je me souviens que mon institutrice de première primaire m’avait dit que je racontais bien les histoires !

Je les donnais parfois à lire à ma maman, lorsque nous cherchions des histoires avant d’aller dormir. Ce qui n’était alors que de petits contes pour enfants, s’est transformé en roman en première humanité.

Ce dernier n’était pas vraiment un chef d’œuvre, mais j’étais assez fière de mes 175 pages A4 !

Un an plus tard j’entamais la première partie des Perles d’Endore.

Aujourd’hui j’en ai déjà terminé un autre, et je travaille actuellement sur un troisième.
 


- Ton auteur favori et pourquoi ?
J.K. Rowling est assurément l’auteure qui m’a rendu dingue de lecture. Son univers m’a tellement fascinée, que durant près de deux ans je ne parlai que de ça à tout le monde ! Ma chambre était tapissée Harry Potter ! (heureusement pour moi j’avais une famille et des amis capables de rentrer dans ma folie!)


Je sais que c’est J.K. Rowling et son chef d’œuvre, qui m’ont donné le déclic pour écrire des histoires plus longues. J’avais envie, moi aussi, de créer un univers où l’imagination n’aurait aucune limite.

 

- Qu'est-ce qui t'a décidée à écrire ce livre ?
Cela faisait un moment que j’avais envie d’écrire quelque chose de concret et comme les examens approchaient à grands pas, j’avais vraiment besoin de penser à autre chose !


Bref, une nuit je n’arrivais pas à trouver le sommeil, je m’imaginais donc des histoires pour m’aider à m’endormir…Le lendemain, je me suis réveillée avec l’idée d’une jeune fille qui courrait dans de sombres ruelles, poursuivie par un tueur, tandis qu’un étrange bijou brillait à son cou. Je l’ai mise sur papier. Et voilà comment est né le premier chapitre des Perles d’Endore.


 
- Des personnes de référence dans ton parcours de jeune écrivain ?

 Pas vraiment. Mais pour mes prochains romans, je retiens une leçon que je viens d’apprendre, à savoir, m’entourer de quelques personnes ressources pour améliorer la qualité de mes récits.


 
- Pour éditer un livre, n'est-ce pas le parcours du combattant ? Quels obstacles as-tu du surmonter pour sortir ton livre ?
En premier lieu : l’inconnue. Le monde de l’édition était (et est toujours !) un mystère ! En envoyant mon roman, je ne savais rien de ce qui allait se passer. Je n’y avais pas du tout songé, étant donné que je rêvais seulement de recevoir une réponse positive !


En deuxième lieu : l’attente. Tous ces jours à guetter la poste et les e-mails ! Sérieusement, parfois je devenais folle entre deux envois. Editer un livre m’aura au moins appris une chose : la patience !
Cela mis à part, c’est peut-être idiot à dire, mais pour moi, le plus dur n’a pas été d’écrire le roman, ni même de le publier, mais de le voir aujourd’hui entre les mains de mon entourage en me demandant s’ils vont aimer, s’ils le  trouveront à leur goût. Je l’avais avant tout écrit pour moi sans envisager de le publier.


 
- De toute cette expérience, que retires-tu en premier ?
Que l’on apprend de ses erreurs. Je n’ai pas toujours fait les bons choix, j’aurais dû faire certaines choses et pas d’autres…Bref, j’ai appris beaucoup de la parution de ce premier roman. Si, comme je l’espère, mon suivant est à paraître, je saurai mieux comment m’y prendre !


 
- Le mot de la fin
Ecrire c’est vivre deux fois.

Mise à jour le Samedi, 20 Août 2011 07:22