Piscine Molitor 1 : Boris Vian
Écrit par Webmaster   
Mardi, 19 Mai 2009 06:14

Henri Salvador disait de lui : « Il était un amoureux du jazz, ne vivait que pour le jazz, n'entendait, ne s'exprimait qu'en jazz ».

Mais qui se cache réellement derrière le nom de Boris Vian ?  Les éditions Dupuis viennent de sortir dans leur collection de référence  Aire Libre, une bd répondant au titre particulier de « Piscine Molitor ». C’est avec réalisme que Bourhis, le scénariste, nous livre un  récit tout en profondeur.

Boris Vian, son histoire, sa vie, ses passions, ses amis, ses rencontres, ses doutes, ses joies, ses amours mais aussi  la maladie à laquelle il est confronté en permanence. Cailleaux nous touche par ses dessins d’une grande sensibilité.

Né en mars 1920 à Ville-d'Avray dans les Hauts-de-Seine, Boris va rapidement découvrir  les difficultés de la vie. Très vite confronté à un changement majeur, il voit le petit Yéhudi Menuhin  venir s’installer avec sa famille dans la maison de ses parents. Grande maison bourgeoise que sa famille doit quitter pour la "la bicoque du gardien". Confronté dès la fin de l’enfance à une perte  de repères et de confort. Son père Paul, rentier, est  ruiné.

A douze ans, Boris est victime d'un rhumatisme articulaire aigu, qui lui occasionne une insuffisance aortique. Cette maladie du cœur, dont ses œuvres porteront la trace, en fera la cible de l'affection trop étouffante de sa mère.

Homme aux multiples facettes mais surtout  passionné de jazz. Il était à la fois écrivain ingénieur de l'École centrale, inventeur, poète, parolier, chanteur,  traducteur,…

Raymond Queneau, Jean-Paul Sartre, Juliette Gréco, Simone de Beauvoir, Jacques Prévert,...  ont croisé son chemin.

 

Ce n’est que plus tard que son œuvre connut un immense succès public, à titre posthume, dans les années 1960 et 1970, notamment pendant les événements de mai 68.

Le résumé :

Boris Vian était cardiaque ; il considérait que nager en apnée était bon pour son coeur. Pourtant, ce matin du 23 juin 1959, au bord de la Piscine Molitor, il lui reste seulement quelques heures à vivre avant de succomber à une crise cardiaque pendant la projection du film adapté de son roman "J'irais cracher sur vos tombes".

 

Hervé Bourhis raconte les derniers instants de ce créateur protéiforme, plongeant dans son passé au plus profond de ses doutes, de ses passions, de ses amours, de ses joies. Les personnages secondaires de cette histoire ont pour noms :

Avec élégance et sensibilité, le dessin de Christian Cailleaux restitue ici trente-neuf années d'une vie fascinante.

 

"Cette histoire est totalement vraie, puisque je l'ai imaginée d'un bout à l'autre." Boris Vian

 

Piscine Molitor

Editions Dupuis, Aire Libre par Cailleaux et Bourhis

Sortie le 22 mai 2009

15.50 euros

Mise à jour le Mardi, 26 Mai 2009 21:13